Synthèse de la Rédaction internationale Des représentants auprès de l'AIEA sont arrivés en Iran pour visiter deux sites nucléaires, ont rapporté hier les médias. Des représentants de «la troïka des pays non alignés, le groupe des 77, la Ligue arabe, la Syrie, le Venezuela et Oman participent à cette visite», a déclaré l'ambassadeur d'Iran auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Ali Asghar Soltanieh, selon l'agence Fars. L'Union européenne, mais aussi la Russie et la Chine, deux alliées de poids de l'Iran, ont cependant décliné l'invitation. Les délégués ont quitté Téhéran pour visiter l'usine à eau lourde à Arak, dans le centre du pays. «La République islamique d'Iran a également invité d'autres pays, notamment l'Union européenne, pour montrer sa bonne volonté, mais ils n'ont pas saisi cette occasion historique pour développer la coopération et constater les activités pacifiques de la République islamique», a déclaré M. Soltanieh. «Toutefois, nous respectons leur décision», a-t-il ajouté. L'Iran avait invité début janvier plusieurs pays membres de l'AIEA, dont la Russie, la Chine, l'Egypte et Cuba, ainsi que la Hongrie, président actuel de l'Union européenne, à visiter sa principale installation d'enrichissement de l'uranium à Natanz et son usine à eau lourde à Arak. Une visite similaire des diplomates des pays non alignés a eu lieu en février 2007. «La visite des diplomates étrangers des sites nucléaires est un pas important pour créer la confiance avant les négociations (nucléaires) avec le groupe 5+1 à Istanbul» en Turquie, a déclaré vendredi Ali Akbar Salehi, ministre des Affaires étrangères par intérim qui est également chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, cité par le site de la télévision d'Etat. Hier, il a ajouté que lors de la visite d'Arak, l'Iran «allait révéler de nouveaux succès nucléaires dans le domaine médical», selon le site internet de la télévision d'Etat.