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Le FFS appelle à faire de la présidentielle de 2009 un nouveau pas pour une réelle démocratisation Dans la déclaration finale sanctionnant son camp politique de Souk El Tenine
Le Front des forces socialistes a appelé, au terme de son camp politique qui s'est tenu du 26 au 29 août à Souk El Tenine dans la wilaya de Béjaïa, à saisir l'occasion de la prochaine élection présidentielle pour parvenir au changement auquel aspirent les Algériens. «Nous sommes certains que la société algérienne recèle des potentialités et des hommes capables d'impulser une organisation populaire, pour une lutte pacifique en vue du changement», affirme le plus vieux parti d'opposition en soulignant que le but fondamental du parti est «la démocratisation du pays». Une finalité tangible si on agit pour que «l'élection présidentielle soit une étape et une chance pour atteindre ce but». Pour cela, le parti d'Aït Ahmed se dit prêt à agir pour «redonner son sens aux politiques et à lever tous les obstacles à l'organisation, dans les partis politiques, syndicats autonomes et les associations». Une volonté, lit-on dans la déclaration finale parvenue hier à notre rédaction, qui trouve ses motivations dans les ambitions de «la jeunesse à occuper toute la place qui lui revient dans les luttes qui s'annoncent» pour la démocratisation de l'Algérie. Le plus vieux parti d'opposition algérienne ne ratera pas cette occasion pour brosser un tableau peu reluisant de la situation du pays sur tous les plans. Affirmant que «l'échec politique est évident», le FFS soutient que «20 ans après les événements d'octobre 1988, la population vit sous l'état d'urgence». Evoquant l'abstention massive aux échéances électorales devenue quasi constante, le FFS explique que «la population en général et la jeunesse en particulier éprouvent un sentiment d'injustice permanent, se sentent trahies et se désintéressent de la politique». Le FFS souligne dans ce sillage que «des obstacles considérables sont opposés à toute organisation, qu'elle soit associative, syndicale ou politique». Ce blocage politique, affirme le parti d'Aït Ahmed, est doublé d'un «échec sécuritaire» réinstallant «le sentiment de peur et d'insécurité» et d'«un échec économique» reflété par «un démantèlement total du tissu industriel en l'absence d'une stratégie cohérente et lisible». Le FFS n'hésite pas à mettre en exergue le chômage, la baisse du pouvoir d'achat et les licenciements comme «lot des Algériens qui ne sont pas à l'abri de l'exploitation, notamment des sociétés étrangères». Cette situation pousse le parti d'Aït Ahmed à s'interroger sur les moyens les plus efficients pour «arrêter le désastre et transcender la crise profonde que traverse le pays». Le FFS ne voit qu'une seule solution capable de sortir le pays de cette situation peu reluisante. Il s'agit pour le plus vieux parti d'opposition de «se plier aux nécessités historiques et politiques, et faire une vraie ouverture politique». Affirmant que le parti ne compte nullement faire le procès des hommes, le FFS appelle à «la création de nouvelles institutions qui répondent aux besoins de la société». Le parti d'Aït Ahmed conclura enfin le programme d'activité de l'école de formation Ali Mecili par un positionnement en faveur d'«un changement radical et pacifique du système politique» en affirmant qu'«au sein du pouvoir et des institutions, des hommes et des femmes de bonne volonté comprennent et éventuellement soutiennent la nécessité de la réforme d'un système dépassé».