Un code général des impôts, regroupant les textes fiscaux actuellement en vigueur, doit être opérationnel d'ici deux à trois ans afin de réduire «la bureaucratie et la complexité» caractérisant encore le système fiscal algérien, a annoncé, hier à Alger, un responsable de la Direction générale des impôts (DGI). Ce code unique devra «regrouper tous les dispositifs liés aux impôts directs et indirects», a expliqué le directeur de la législation et de la réglementation à la DGI, Mustapha Zikara, lors d'un séminaire organisé par le parti du Font de libération nationale (FLN) sur les réformes fiscales et bancaires. Il s'agit des textes sur les timbres et enregistrements, les taxes sur le chiffre d'affaires et les autres dispositions fiscales en plus des mesures comprises dans les lois sur les mines, les hydrocarbures, l'investissement et, enfin, les différentes mesures fiscales des lois de finances, a-t-il précisé. Reconnaissant que «le système fiscal en Algérie reste marqué, en dépit des efforts visant sa simplification, par la complexité et la bureaucratie», le représentant de la DGI a assuré que la mise en application, en cours, de l'informatisation des services fiscaux allait avoir des «résultats positifs» en termes de facilitation du recouvrement fiscal. Cette démarche, indispensable pour la modernisation du système fiscal, «coûtera 28 millions d'euros sans compter le coût d'acquisition des ordinateurs nécessaires à l'opération», a-t-il estimé. APS