La session ordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères a débuté mercredi au Caire pour examiner le projet de rejet de toute ingérence militaire étrangère en Libye et les dispositions en prévision du prochain sommet arabe de Baghdad avec avec la participation du ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci. Le conseil ministériel de la Ligue arabe devrait examiner, comme prévu, un nombre limité de questions qui seront soumises par les délégués permanents après deux jours de débats. Les questions inscrites à l'ordre du jour de la réunion ministérielle sont liées à la situation dans le monde arabe et aux évènements en Libye, indique une source responsable auprès de la Ligue arabe avant de préciser que les chefs de la diplomatie arabe adopteront une décision rejetant toute ingérence militaire étrangère en Libye et réaffirmant l'unité et l'intégrite territoriale de ce pays. La question de la qualité de membre de la Libye est régie par la Charte de l'organisation, ajoute la même source. Mardi, les délégués permanents avaient adopté un projet de décision rejetant toute intervention en Libye et réaffirmant l'unité et l'intégrité territoriale du pays. Le secrétaire général adjoint M. Ahmed Benheli a de son côté, déclaré que les ministres arabes débattent de la tenue, à la date prévue, du sommet arabe à Baghdad, du projet d'ordre du jour qui compte des points importants dont le choix du premier responsable de l'organisation panarabe. La réunion traitera, à la demande du secrétaire général de la Ligue arabe, d'un nouveau point relatif à "l'évolution de la situation dans la région marquée par un mouvement de protestations populaires appelant au changement et à la réforme". Dans son intervention, Le secrétaire général de la Ligue arabe M. Amr Moussa a évoqué la situation qui prévaut dans certains pays arabes et les mouvements de protestation dans nombre d'entre eux. Il a qualifié ces mouvements d' "historiques" stimant que les peuples veulent "prendre en main dans le cadre de la démocratie". Concernant la situation en Libye, il l'a qualifiée de tragique et inadmissible, rappelant la nécessité de développer l'action arabe commune afin de granatir progrès et prospérité au citoyen arabe.