Photo : Riad Par Badiaa Amarni Le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), Abdelkrim Mansouri, et le directeur général de la Société des parcs d'Alger, filiale du groupe émirati «Emirates International investissement Company» (EIIC), Fouad Alrifai, ont signé, hier, deux conventions d'investissement portant réalisation du parc de loisirs Dounya et un hôtel classé cinq étoiles d'un montant global de 5,98 milliards de dollars. Le projet du parc Dounya sera érigé sur une superficie de 800 ha, situé au nord-ouest de la ville d'Alger, à cheval entre les communes de Dely Brahim, Ouled Fayet et El Achour. Son coût avoisine les 5,2 milliards de dollars et permettra la création de plus de 8 750 emplois directs, selon ses initiateurs.Le DG de l'Andi a expliqué que cet investissement a pour but la métropolisation de la capitale et la réalisation d'un projet de haute qualité environnementale et de développement durable. Un grand parc naturel, des espaces verts, des aires récréatives, des installations éducatives, une école internationale, un hôpital, des résidences, des villas et des logements seront également érigés. A propos du projet de Moretti, il s'agit d'un hôtel cinq étoiles situé à la résidence d'Etat du Sahel. Son coût est de 196 millions de dollars et permettra de créer plus de 778 emplois directs. Les délais de réalisation de cette infrastructure sont de trois ans. Il sera doté de 292 chambres, d'un appart-hôtel de 162 unités, d'une structure de remise en forme, d'un centre d'affaires, de salles de conférences… M. Mansouri a affirmé qu'«après quatre années de négociations, nous allons réaliser le plus grand projet d'investissement de la dernière décennie», affichant au passage «la volonté des pouvoirs publics d'accompagner les investisseurs dans leur démarche». Pour sa part, M. Alrifai a déclaré : «Nous sommes heureux de concrétiser ces projets après de longues négociations.» Selon lui, l'étape suivante sera consacrée à la réalisation de ces investissements. A propos de la législation algérienne en vigueur relative aux investissements, il dira : «Nous sommes confiants et nous avons l'intention d'investir dans d'autres secteurs, notamment le tourisme, l'industrie et les hydrocarbures.»