Photo : S. Zoheïr Par Smaïl Boughazi La première édition du Salon national inversé de la sous-traitance (Sanist) sera organisé du 25 au 28 avril prochain au palais des Expositions par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) et ce, avec la collaboration de la Safex et des Bourses régionales de sous-traitance et de partenariat, BASTP Centre, BASTP Est et BASTP Sud. Cette manifestation, qui se veut un coup de pouce au secteur de la sous-traitance, regroupera les donneurs d'ordres et les PME. Toutefois, le concept retenu diffère de la relation qui lie les deux parties. Selon les explications des organisateurs, un salon classique est un espace physique où se rencontrent des vendeurs et des acheteurs, les premiers exposant les produits qu'ils fabriquent ou les services qu'ils fournissent et les seconds viennent en visiteurs rencontrer les vendeurs et voir leurs produits ou services sur leurs stands. Dans le cas d'un salon inversé, c'est l'inverse qui est organisé. Les exposants sont les acheteurs et ils exposent leurs besoins en achats de produits, fournitures ou services. Un communiqué émanant de la Caci note que le Sanist «s'inscrit dans le cadre des orientations des plus hautes autorités politiques de notre pays qui cherchent à promouvoir, développer, et à protéger la production nationale. Il vise notamment à substituer la production nationale aux importations et à accroître l'intégration industrielle nationale par le développement de la sous-traitance, améliorer la connaissance du potentiel de production nationale et favoriser la diversification de la production nationale». Les organisateurs signalent que ce salon «n'accepte aucune présence de firmes étrangères ou de leurs représentants en Algérie ni en qualité d'exposants ni en qualité de visiteurs». Il y a lieu de noter que le secteur de la sous-traitance est toujours sous-développé en Algérie et que les donneurs d'ordres n'accordent pas beaucoup d'importance aux PME algériennes. Et c'est pourquoi plusieurs parties ont recommandé d'aller vers des «états généraux» sur la sous-traitance qui regrouperont les deux parties du secteur, à savoir les donneurs et les receveurs d'ordres.