à l'initiative du bureau de la wilaya d'Alger, le RND a organisé, hier à l'hôtel Aletti, une conférence ayant pour thème «La jeunesse du Rassemblement national démocratique et l'approfondissement du processus démocratique et de développement». Une conférence visant à sensibiliser les jeunes militants du Rassemblement aux mesures prises par les pouvoirs publics au bénéfice de cette frange de la société. Mettant en exergue la carence en communication et l'absence d'information qui sévit dans la société, le porte-parole du RND a exhorté les jeunes militants à descendre sur le terrain pour expliquer aux citoyens les décisions prises et leur portée, ainsi que leur impact sur toute la société. Miloud Chorfi a rappelé l'ensemble de ces mesures, allant de la réduction de la participation financière des jeunes bénéficiaires des différents dispositifs d'emploi, à l'image de l'Angem, à l'octroi de crédits de 100 millions de centimes pour la location d'un cabinet médical, un bureau d'architecte. Cela en sus du programme de 50 000 logements promotionnels destinés aux jeunes payables à tempérament. Le porte-parole du RND reviendra sur les événements de janvier non sans insister sur le fait que la situation dans notre pays ne ressemble nullement à celle de nos voisins. Il lancera des piques en direction du RCD en indiquant que «le mur de la peur n'a pas été brisé le 12 février 2011, mais le 1er novembre 1954, lorsque le peuple a décidé d'en finir avec le colonialisme et a livré sept longues années de combat». Tout comme son camarade Seddik Chihab, responsable du bureau d'Alger, M. Chorfi a affirmé que son parti compte bien reconquérir la première place qu'il estime lui revenir dans les assemblées locales et nationale lors des prochaines échéances, auxquelles il a appelé l'assistance à s'y préparer : «Nous sommes la première force politique du pays, car nous sommes forts du vivier que recèle le Rassemblement en militants et cadres.» Pour sa part, Seddik Chihab a tenu à rendre un hommage particulier à l'ex-président de la République Liamine Zeroual qui «nous a donné une belle leçon d'alternance du pouvoir. Il a préféré démissionner dans le seul intérêt de l'Algérie». L'orateur, dont la verve syndicale n'a en rien été entamée par sa fonction de parlementaire, a expliqué les raisons qui ont poussé son parti à soutenir le président Bouteflika. «Nous ne faisons pas allégeance au pouvoir, nous faisons en revanche allégeance à l'Algérie», précisant par là même que «ce pouvoir ou ce régime émane de la société algérienne. Il faut le critiquer lorsqu'il dévie et le soutenir lorsqu'il est sur le bon chemin». M. Chihab insistera sur le fait que le mal dans notre pays n'est pas dans le contenu des lois, mais dans leur non-application : «Les lois sont déviées de leur objectif au profit de certains intérêts.» Il ne donnera pas plus de précisions. F. A.