Photo : S. Zoheïr Par Mekioussa Chekir Dans le cadre de son programme de modernisation pour la période 2011-2013, le ministère de la Justice a conclu, hier, un accord de partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). La cérémonie de signature a été présidée, côté algérien, par le secrétaire général du ministère de la Justice, Messaoud Boufercha, et côté Pnud, par le résidant permanant en Algérie, Mamadou M'Baye. D'un montant de 1 116 500 dollars, la convention en question a bénéficié d'un fonds du Pnud de l'ordre de 550 000 dollars et de 566 500 dollars de la part du gouvernement algérien, dont 3% devront être consacrés aux frais de gestion, soit 165 000 dollars.Intitulée «Appui à la consolidation et la modernisation de la justice», la convention en question est un prolongement, en fait, de la précédente convention qui vise à renforcer les acquis. De même, cette nouvelle convention a pour objectif le développement de nouvelles actions de modernisation, dans le cadre des sites-pilotes, en vue de mieux répondre aux attentes du citoyen, est-il expliqué dans une fiche de présentation du projet.L'intervention du Pnud concernera essentiellement les aspects liés à la formation et à l'expertise, alors qu'il est notamment attendu de la mise en œuvre de cet accord la mise en place d'un «système d'information global et intégré», des programmes de formation garantissant le succès de l'e-justice et, enfin, des mesures pratiques garantissant l'accès à la justice aux personnes vulnérables. Les bénéficiaires directs de ces actions attendues sont les juridictions et le personnel du système judiciaire (magistrats, greffiers, techniciens du ministère de la Justice) et à travers ces derniers, le citoyen, l'amélioration de la qualité des services pour ce dernier étant le principal objectif.Conformément aux accords liant le Pnud et le ministère des Affaires étrangères algérien, et compte tenu des capacités du pays bénéficiaire, le ministère de la Justice aura la totalité du contrôle sur le programme et sur les dépenses qu'il nécessitera, est-il également précisé. Les cadres de la Direction générale de la modernisation de la justice, dont le directeur général en sa qualité de représentant dudit ministère, se chargeront de piloter le projet, et ce, en concertation régulière avec le Pnud et le ministère des Affaires étrangères.