Synthèse de Tassadit Lazili La 3e édition nationale de la musique et de la chanson citadines a été inaugurée, durant la soirée du mercredi dernier, au théâtre régionale Azzedine Medjoubi, en présence d'un représentant du ministère de la Culture et des autorités locales. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée dans une ambiance conviviale, a rapporté l'APS. Le premier à saisir le micro, une façon de lui rendre hommage, est le chanteur Hamdi Benani, «l'homme au violon blanc», comme le surnomme ses fans. Au grand bonheur de ses admirateurs et mélomanes de ce genre musical, qui est toujours en vogue dans la ville d'Annaba. Comme à son habitude, l'artiste est très à l'aise face à son public. Hamdi Benani, surnommé «l'ange blanc» ou encore «l'homme à la guitare généreuse», a émerveillé le public par sa voix séduisante, captivante et mélodieuse, en reprenant certains de ses anciens tubes ayant fait sa célébrité et sa consécration comme chef de file de la chanson malouf dans sa région. Ensuite, cette première soirée du festival de la musique citadine, qui vient égayer et apporter un «plus» au programme culturel ramadhanesque, a vu le passage sur scène de deux autres grands artistes, les cheikhs Abderrahmane Kobbi et El Hadj Mohamed Ghaffour. Les deux artistes ont réjoui le public durant leur passage sur scène, en lui offrant avec leur voix envoûtante de belles chansons chaabie et andalou, deux genres musicaux nés il y a un des siècles. S'agissant des hommages, deux anciens artistes, en l'occurrence El Hadj Mahieddine Boussaada et Omar Ouhadda, ont été honorés lors de cette soirée en signe de reconnaissance à leur «contribution à la promotion de la culture» et aux «efforts qu'ils ont déployés tout au long de leur carrière professionnelle pour le développement et la préservation du patrimoine culturel national en général». La troisième édition du Festival national de la musique et de la chanson citadine, qui se poursuivra jusqu'au 18 septembre prochain, verra la présence sur scène de nombreuses associations, chanteurs et troupes, lesquelles donneront, sans doute, «un cachet authentique et éminemment culturel aux veillées ramadhaneques d'Annaba». Intervenant lors de la cérémonie d'ouverture de cette manifestation, le représentant du ministre de la Culture a mis l'accent sur les efforts accomplis pour le développement et la promotion de la culture, en faisant état de l'institutionnalisation de 93 festivals dans le pays. Il a annoncé, dans ce cadre, la tenue d'une exposition maghrébine des arts plastiques en novembre prochain à Annaba.