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Régime semi-présidentiel ou parlementaire, les représentants du peuple se prononcent Les chefs des groupes indépendants à l'apn et du tiers présidentiel reçus par Bensalah
Photo : S. Zoheïr Par Amar Rafa Le chef du groupe parlementaire des indépendants à l'APN, Imad Djafri, suivi de Mohamed Boukhalfa, chef du groupe parlementaire du tiers présidentiel au Conseil de la nation. Le choix se justifie, en raison de la qualité des personnalités indépendantes des partis, contrairement aux groupes parlementaires des partis, neuf au total, qui sont invités au sein de leur formation politique.Le chef du groupe parlementaire des indépendants a indiqué que le régime parlementaire est le plus «adéquat» pour l'Algérie, «en raison, dit-il, de son importance, de la forte représentation populaire et de la démocratie parlementaire». Aussi, dans ses propositions se rapportant à la révision de la Constitution, le groupe des indépendants a également préconisé de définir les responsabilités du pouvoir exécutif devant le Parlement et d'élargir les prérogatives de contrôle du Parlement. En abordant la loi portant régime électoral, le groupe des indépendants, surtout les articles 82 et 109, ayant entraîné un monopole politique au profit de neuf partis et marginalisé les indépendants et les partis, dits «petits», auxquels on a imposé certains pourcentages pour participer aux élections». Imad Djaafri a indiqué avoir débattu avec l'instance présidée par M. Bensalah, en outre, sur le code de l'information, en suggérant la mise en place du Conseil supérieur de l'information et la promulgation du statut particulier du journaliste et du Conseil d'éthique et de déontologie de la profession. Il dira avoir abordé la presse électronique au vu de son importance durant la conjoncture actuelle ainsi que le code de wilaya, en mettant l'accent sur la décentralisation de la décision et en appelant à donner plus de prérogatives à l'exécutif de la wilaya. «Dans l'ensemble, les réformes sont insuffisantes», dira M. Djafri, ajoutant qu'«elles doivent êtres suivies de réformes économiques et sociales, sans négliger l'élément humain, notamment la catégorie des jeunes qu'il faudra faire participer à ces réformes», conclut-il. Selon lui, «la Constitution doit être soumise à un référendum populaire car la décision revient au peuple». «Il est du droit des hommes d'affaires d'être représentés au sein des assemblées élues», a estimé le chef du groupe parlementaire des indépendants.Le chef du groupe parlementaire du tiers présidentiel, Mohamed Boukhalfa, a indiqué que les intérêts des parlementaires qu'il représente et exposés devant l'Instance de consultations sont identiques à ceux de tous les Algériens, au sujet de l'avenir du pays, en affirmant militer «pour une Algérie démocratique et sociale». Il a précisé que le concept «démocratique» va dans le sens connu mondialement et nos vœux visent à ce que toutes les institutions en Algérie jouent leur rôle, en souhaitant que les réformes auxquelles a appelé le président de la République, notamment la loi sur les partis, puissent être concrétisées et que les prochaines élections soient transparentes et démocratiques de sorte à faire émerger une légitimité. Le chef du groupe parlementaire du tiers présidentiel au Sénat s'est prononcé pour un régime «semi-présidentiel» et souhaité que le gouvernement soit responsable devant le Parlement et que le président de la République garde les prorogatives connues, telles que la politique étrangère, la défense et la sécurité nationale et certaines autres si nécessaires».