Photo : Sahel Par Salah Benreguia «Un accord s'est dégagé sur la liste des produits industriels dans les négociations avec la partie européenne prévue le 21 juin sur la révision du calendrier du démantèlement tarifaire, dans le cadre de l'accord d'association Algérie-UE» a indiqué hier, le ministre du Commerce, en marge du forum de partenariat Algérie-France. Cependant M. Benbada a souligné que sur le volet agricole, «les discussions se poursuivent encore». «Nous avons réglé les problèmes liés aux listes des produits industriels, mais nous avons encore des petits problèmes avec les contingents des produits agricoles», a-t-il précisé plus loin. «Des cadres de l'UE sont aujourd'hui en Algérie, et travaillent au niveau du ministère des Affaires étrangères. J'espère qu'ils vont arriver à un terrain d'entente avant la tenue du Conseil d'association Algérie-UE le 21 juin», a-t-il souligné. Ces cadres «travailleront, ajoute la même source, avec les cadres algériens pour arriver, au bout de trois à quatre jours, à aplanir toutes les divergences, en attendant d'arriver à un accord définitif en juin», a-t-il dit. Pour rappel, le conseil d'association Algérie-UE doit se réunir le 21 juin prochain à Bruxelles pour examiner la demande algérienne de report du début de la date de démantèlement tarifaire, dans le cadre de l'accord d'association, de 2017 à 2020, qui ouvrira ensuite la voie à la création de la zone libre échange. A propos du forum de partenariat Algérie-France, le premier responsable du secteur du Commerce a fait savoir que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays sont en deçà des attentes et ne sont pas à la hauteur des efforts déployés par les deux pays pour les développer. «Les échanges commerciaux doivent être relancés. L'Algérie a besoin d'un partenariat durable. La France est le premier fournisseur de l'Algérie avec 6 milliards de dollars, et son quatrième client avec 4,5 milliards de dollars en 2010, selon les chiffres des Douanes algériennes» a-t-il signalé. Et d'ajouter que «l'Algérie a besoin de partenaire durable pour l'accompagner dans son processus pour la construction d'une économie forte et productive, hors hydrocarbures. Ce partenariat doit passer du cadre commercial à celui d'un véritable transfert de savoir-faire et de technologies». Selon la même source «il faut mettre en place un cadre juridique stable et flexible» pour améliorer le climat des affaires entre les opérateurs des deux pays. Le ministre du commerce a, par ailleurs, relevé les résultats positifs du programme algéro-français «optimexport», qui consiste à accompagner des entreprises algériennes leaders à exporter leurs produits vers le marché européen, notamment. Le ministre a indiqué qu'un programme similaire sera prochainement lancé pour consolider «ces résultats positifs».