Une rencontre internationale sur les tumeurs neuroendocrines digestives se tiendra pour la première fois en Algérie. Elle aura lieu le samedi 9 juillet. Il s'agit en fait d'un «advisory board international», qui regroupera des praticiens spécialistes algériens, tunisiens, égyptiens et français. Il est organisé par Novartis Oncologie Algérie, une entité dont l'engagement dans la lutte contre le cancer n'est plus à démontrer. Bien qu'elles existent également en Algérie, les tumeurs neuroendocrines digestives sont rares. Leur ambivalence à l'échelle mondiale est de l'ordre de 3 à 4 pour 100 000 personnes. Cette incidence a été cependant multipliée par cinq en trente ans. Les tumeurs neuroendocrines digestives sont des maladies aux symptômes peu «typiques». Ce sont des maladies sournoises, d'évolution lente, le cancer se développant sans qu'il y ait des signes apparents. Ce pour quoi, entre le diagnostic et l'apparition du cancer, plusieurs années s'écoulent. L'âge moyen auquel les patients qui en sont atteints font le diagnostic se situe ainsi autour de soixante-cinq ans. Beaucoup de ces cancers sont diagnostiqués à un stade avancé. Plus de cinquante pour cent des tumeurs ont déjà métastasé au moment du diagnostic, et il n'est pas rare que ces tumeurs soient diagnostiquées fortuitement à l'occasion d'investigations médicales pour un tout autre motif. En résumé, l'objectif que se donne cette rencontre, qui réunira des spécialistes oncologues, gastro-entérologues, chirurgiens, pathologistes, endocrinologues, médecine nucléaire et radiologues, est de faire le point sur les dernières avancées des diagnostiques, l'évolution des traitements et partager les expériences respectives des différents pays. Il est à noter que Novartis a mis au point une étude internationale sur cette pathologie GEP/NET (tumeurs neuroendocrine d'origine gastro-entero-pancréatique). Elle a été entamée au cours de l'exercice 2010 incluant plusieurs centres algériens (Alger, Annaba et Oran). Y. S.