Les chiffres dévoilés récemment par la Direction locale de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH) de Ouargla sont inquiétants. Pas moins de 1 014 personnes ont été piquées par des scorpions au premier semestre 2011 dont deux enfants qui sont décédés en juillet dernier. Les deux enfants sont décédés dans les communes de Taïbet et Rouissat, après avoir succombé à la piqûre du scorpion. Phénomène tant redouté, l'envenimation scorpionique continue de semer la peur dans de nombreuses régions du Sud, notamment Ouargla. Selon le chef du service de prévention à la DSPRH de Ouargla, M. Salah Eddine Chaïeb, «la wilaya a consacré en 2011 une enveloppe de un million de dinars pour lutter contre ce fléau», ajoutant que les autorités locales ont fait part de «la possibilité d'allouer une enveloppe supplémentaire si nécessaire». Il a fait part également de l'augmentation du coût de la capture des scorpions cette année, passant de 20 à 50 DA par insecte, précisant que «le montant consacré à sa collecte sera remis aux services de santé concernés aux fins de fabrication du sérum anti-venin». «A l'exception de l'année 2010 où il a été déploré 10 décès suite aux piqûres de scorpion sur les 3 998 cas d'envenimation scorpionique recensés, les années l'ayant précédée ont vu une baisse du nombre de victimes de cet insecte nuisible», est-il indiqué. Ainsi, à titre d'exemple, six décès ont été relevés en 2009, contre 8 en 2007 et 4 décès en 2006, sachant que les décès causés par le scorpion se sont limités en 2008 à trois cas seulement à travers la wilaya, soit le plus faible taux annuel de mortalité due au scorpion enregistré jusqu'ici pour la wilaya. Durant la période entre 1990 et 2010, la wilaya de Ouargla a enregistré 256 décès, soit une moyenne annuelle de 12 morts, selon les données de la DSPRH. Pour cette même période, les envenimations scorpioniques ont atteint 79 535 cas, soit une moyenne annuelle de 3 787 cas. Pour rappel, des experts avaient appelé l'année dernière à la nécessité de créer un institut spécialisé à Biskra pour améliorer la maîtrise de ce fléau, ce qui permettra de mener in situ des études et des recherches sur cet arachnide. R. S. La circoncision doit être pratiquée par un chirurgien dans une structure sanitaire publique ou privée L'acte de circoncision ne peut être pratiqué que par un chirurgien dans une structure sanitaire publique ou privée réunissant toutes les conditions de sécurité. C'est ce qu'a recommandé le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, dans un communiqué repris par l'APS. Ainsi est-il indiqué, «l'acte de circoncision ne peut être pratiqué que par un chirurgien dans une structure sanitaire publique ou privée réunissant toutes les conditions de sécurité pour la réussite de cet acte chirurgical». Ces dispositions exclusives procèdent du souci de préserver la santé et l'intégrité des enfants concernés et sont dictées par la nécessité d'œuvrer à «éviter que ne se renouvellent des accidents douloureux qui ont transformé en deuil un acte de foi et de joie», explique le communiqué.