- Dell se renforce dans la mobilité, un nouveau netbook en décembre La mobilité devient un enjeu majeur pour les fabricants de PC. Le constat n'est pas nouveau, mais le phénomène se renforce trimestre après trimestre. Dell n'entend pas rater ce virage et le fait savoir. Le fabricant texan a ainsi organisé à Monaco un événement mondial afin de partager sa stratégie. «Nous sommes à l'aube de l'ère de la mobilité», s'exclame Jeff Clarke, senior vice-président Business Client pour Dell. «On comptera 1 milliard de travailleurs nomades en 2011, des salariés qu'il faudra équiper.» Pour Dell, la question est stratégique. En difficulté financière, le groupe fortement positionné sur le marché professionnel cherche depuis plusieurs mois à se renforcer dans les laptops, notamment avec la gamme Latitude. Le fabricant entend capitaliser sur sa cible pro et s'appuyer sur cette base pour prendre des parts de marché dans le grand public, principal driver du secteur, mais où Dell est peu présent. La réflexion peut sembler pertinente : aujourd'hui la frontière entre PC portable de bureau et laptop domestique tend de plus en plus à s'estomper. Le groupe a ainsi réorganisé son catalogue. Cinq marchés sont désormais adressés : «power users» (stations de travail à hautes performances), «commercial users», «PME», «marchés émergents» et «grand public». De nouvelles machines ont été annoncées pour chacun de ces segments. Révolution chez Dell, les portables pros jouent la carte du design et des couleurs vives. L'effort est à saluer tant le fabricant était connu pour son classicisme (voire son austérité) au niveau des formes. Dans le segment des workstations, Dell annonce la station de travail la plus légère du marché et la plus autonome avec une batterie permettant 8h de travail. Le Precision M6400 est également doté d'un touchpad interactif qui permet d'accélérer la navigation dans les fichiers. Par ailleurs, Dell a introduit une innovation plutôt originale : le «one touch privacy». Ce logiciel permet de réduire l'angle de vision des personnes qui gravitent autour de l'utilisateur en créant des bandes sur le côté. Idéal pour assurer la confidentialité de son travail en milieu public.
- Google lance des versions «pré-bêta» de Chrome Le développement du navigateur Internet Google Chrome continue sereinement. La compagnie sépare aujourd'hui les versions bêta en deux camps : des moutures pour «tout un chacun» et d'autres, un peu moins stables mais distribuées toutes les une à deux semaines. Les utilisateurs pourront donc soit conserver la version bêta actuelle de Google Chrome, soit s'inscrire au «Dev Channel» qui permet de télécharger de nouvelles versions, avant tout le monde. Pour s'inscrire au «Dev Channel», il convient de disposer de la dernière version en date de Google Chrome puis de se rendre sur cette page. Le «Dev Channel» distribue actuellement la version 0.2.153.1 de Google Chrome. Celle-ci corrige le bogue lié aux trackpads des ordinateurs portables. Plusieurs sources de plantage sont également éliminées. Le support des certificats étendus est présent. Google corrige là un manque important, que nous avions relevé lors de notre test. Vous pourrez aussi ajouter des mots dans le dictionnaire intégré. Enfin, la gestion des greffons Silverlight, Flash et PDF s'améliore encore. L'architecture change de façon notable : Google Gears est maintenant installé avec Google Chrome et non plus dans un dossier séparé. En utilisant les paramètres de ligne de commande «new-http» et «magic_browzR», l'utilisateur activera respectivement une nouvelle couche réseau et un nouveau système de gestion des onglets (plus portable et plus facilement extensible). Bref, cette mouture de développement de Google Chrome est une version bêta de l'actuelle version bêta, comprenant elle-même des fonctions bêta… activables sur demande (sic !)
- Firefox 3.0.2 fait disparaître les mots de passe La dernière mise à jour de Firefox, mise en ligne le 24 septembre, est loin d'avoir réjoui les utilisateurs du navigateur de la fondation Mozilla. En effet, si la version 3.0.2 corrige notamment six failles de sécurité, elle pose un problème au niveau des mots de passe stockés. Les utilisateurs ont été nombreux à le constater, les mots de passe stockés précédemment ne sont plus accessibles avec cette version. Pis, les mots de passe enregistrés avec la 3.0.2 disparaissent après le redémarrage du navigateur. Gênant. Dans un billet, Mike Beltzner, développeur en chef du projet, confirme le problème observé dans la fonction Password Manager. Il précise que les données ne sont pas perdues mais uniquement non accessibles. Une nouvelle version est d'ores et déjà en préparation (3.0.3). Selon Mike Beltzner, un correctif a été développé et il est actuellement testé. La nouvelle mouture devrait être mise en ligne en début de semaine prochaine.
- Les menaces par le Web plus envahissantes que par courrier électronique Selon Webroot, éditeur de solutions de données, les menaces diffusées par le Web seraient nettement plus problématiques que celles utilisant les courriers électroniques comme média. Les entreprises n'arriveraient pas à se protéger efficacement contre ce genre de menace. Voilà qui est ennuyeux, sachant que 85% des logiciels malicieux utilisent aujourd'hui ce canal de diffusion. «Les entreprises prennent des mesures pour se protéger des menaces liées aux courriels, mais elles ne sont pas encore exercées à la plus grande menace d'aujourd'hui : les menaces provoquées par l'utilisation du Web par l'employé a déclaré Mike Irwin, COO de Webroot. Nous avons trouvé que les malwares provenant du Web ont augmenté de plus de 500% en 2007, les cybercriminels ayant développé de nouvelles façons d'attaquer les employés à distance ou sur leur lieu de travail par leur compte email personnel, les réseaux sociaux ou les autres applications Web 2.0. Dans l'environnement de menaces actuel, les entreprises doivent utiliser une solution de sécurité Web qui apporte une couche supplémentaire de protection [in the cloud] aux entreprises et aux utilisateurs nomades». Si protéger une boîte aux lettres électronique est relativement simple (la solution la plus classique étant de filtrer les données directement sur le serveur de messagerie), la protection contre les menaces présentes sur le Web (et le comportement à risque de certains employés) pose un sérieux problème. La solution passe par plusieurs vecteurs : il convient tout d'abord de mieux éduquer les employés d'une entreprise, afin de les pousser à éviter les sites à risque et à se méfier de certains dangers liés aux réseaux sociaux et aux sites communautaires, où -par définition- le contenu peut être mis en ligne par tout un chacun, y compris des pirates. La diffusion de données confidentielles sur Internet est aussi un problème important.
- Un processeur chinois de 16 GFlops Le Fei Teng 64 (FT64) est un processeur chinois d'un nouveau genre, développé par l'université nationale des technologies de défense de Changsha. Optimisé pour les calculs de flux (Stream processing), il adopte une architecture 64 bits. Sa puissance maximale est de 16 gigaflops : pas de quoi faire peur aux GPU de Nvidia ou AMD, qui tournent aux alentours du téraflop (en simple précision). Le FT64 dispose toutefois de quelques avantages. Il peut fonctionner selon deux modes de communication : diffusion de messages ou communications par flux. Un nouveau langage a également été créé spécialement pour cette puce, le Stream Fortran95 (SF95), livré avec son compilateur (SF95Compiler). Les scientifiques seront ainsi en terrain connu, l'utilisation du Fortran leur étant souvent plus familière que celle du C. Le reste des caractéristiques de ce processeur n'a pas été communiqué (fréquence de fonctionnement, nombre de cœurs, finesse de gravure, etc.). Nous apprenons, toutefois, qu'il pourra être utilisé au sein de supercalculateurs qui intègreront de nombreux modules comprenant chacun huit FT64. A rappeler cette autre famille de processeurs chinois, comme Loongson, qui est, elle aussi, utilisée dans des supercalculateurs. Le FT64 adopte une approche différente mais confirme la dynamique de développement chinoise sur le marché des processeurs.