Photo : S. Zoheïr Par Bahia Aliouche La participation étrangère à la 8e édition du Med-IT, un Salon professionnel sur les technologies de l'information, représente 30% des exposants. Différents pays y sont représentés à savoir le Canada, la France, l'Allemagne, le Liban et les Emirats arabes unis. À travers ce salon professionnel, qui prendra fin aujourd'hui, l'occasion est donnée aux entreprises étrangères de s'informer sur les grandes tendances du marché algérien des TIC. Un marché qui est en plein développement. Les pouvoirs publics, selon Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des TIC, mènent depuis une décennie des démarches en vue de faire évoluer le pays vers la société de l'information et de développer une économie fondée sur la connaissance.Les démarches des pouvoirs publics portent, également, sur l'augmentation du taux de croissance hors hydrocarbures et la création d'emplois. Pour atteindre ces objectifs, l'Algérie, selon M. Benhamadi, s'emploie à dynamiser le marché des TIC en assurant un certain nombre d'incitations à même de favoriser l'entreprenariat en matière de production de contenus locaux, un domaine moteur de l'innovation, et la création des conditions adéquates permettant le développement intensif de l'industrie des TIC. Le premier responsable du secteur estime que, jusque-là, l'Algérie a beaucoup investi et compte investir encore davantage pour le plan quinquennal en cours, C'est dire que l'opportunité est offerte aux opérateurs des télécoms aussi bien nationaux qu'étrangers pour lancer des projets porteurs de valeur ajoutée et créateurs de postes d'emploi. Laquelle opportunité suscite une concurrence rude entre les opérateurs étrangers des télécoms. Ces derniers veulent contribuer au développement du marché algérien des TIC.C'est ce qui ressort des rencontres avec la presse, tenues ces derniers jours par les ambassadeurs du Canada, pays invité d'honneur, et de France, dans le cadre de cette manifestation, Mme Geneviève Des Rivières, l'ambassadrice du Canada à Alger, a affiché, lundi dernier, la volonté de son pays à coopérer avec l'Algérie. Une coopération d'affaires basée sur le partage des connaissances et le transfert de savoir-faire dans le cadre d'un partenariat public-privé. «Le Canada est en mesure d'accompagner l'Algérie dans son ambitieux programme de modernisation des TIC et l'édification de la société de l'information et de l'économie», a-t-elle affirmé, en soulignant que la présence du Canada au Salon des TIC atteste de «l'intérêt» des entreprises canadiennes à l'égard du marché algérien des technologies de l'information et de «l'engagement» du Canada à multiplier ce genre d'initiative pour accroître les échanges entre les deux pays. Invité d'honneur du salon des TIC, le Canada est présent avec une dizaine de compagnies activant dans les secteurs des télécommunications sans fil, par satellites, d'architecture et d'infrastructures des télécoms et des industries des logiciels et services. Pour sa part, l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a affirmé, hier, l'intérêt que porte son pays pour le secteur algérien des TIC.«Une trentaine d'entreprises françaises sont présentes au Salon MED-IT. Ceci traduit l'intérêt que porte nos entreprises au marché algérien des TIC qui se développe davantage», a-t-il indiqué. Et d'ajouter : «Nous avons mené, récemment, des discussions avec les pouvoirs publics algériens pour un éventuel transfert de savoir-faire».Pour sa part, l'Algérie s'attend, selon les organisateurs du Salon MED-IT, à ce que des relations de partenariats fructueuses se nouent entre les entreprises étrangères et leurs homologues algériennes, via ce Salon.