3 films algériens Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger Le coup d'envoi du 9ème Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger (03 -08 octobre) a été donné, lundi soir dernier, avec en compétition 55 films représentant 20 pays méditerranéens, dont trois films algériens, en lice pour l'obtention du Grand Prix de ce rendez-vous cinématographique annuel. Les trois films algériens sélectionnés sont Demain, Alger ? d'Amin Sidi-Boumediène, Garagouz d'Abdenour Zahzah et Un homme, face miroir de Zakaria Saidani réalisateur. Le jury du festival présidé par le critique marocain Mohammed Bakrim est également composé de la journaliste et critique de cinéma libanaise, Mme Vicky Habib, du producteur français Emmanuel Prevost, du réalisateur ivoirien Kitia Touré, de la comédienne marocaine Saadia Ladib, du réalisateur marocain Jamal Belmejdoub et de la réalisatrice et productrice algérienne Yamina Bachir Chouikh. Un Prix spécial du jury”, un Prix de la réalisation et un Prix du scénario seront remis à la fin du festival. Un Prix de la jeunesse sera également décerné par un jury de jeunes. Ce rendez-vous cinématographique mettra en compétition des productions de fiction d'une durée de 5 à 45 minutes en version originale, sous titrés en arabe, en français, ou en anglais et réalisées en 2010 et 2011. Le festival du court-métrage méditerranéen de Tanger est l'un des quatre rendez-vous annuels du cinéma au Maroc, avec le festival du film de Marrakech, le festival du film méditerranéen de Tétouan et le Festival du cinéma féminin de Salé. Il a notamment pour objectif de créer un cadre de rencontres, de dialogue et d'échanges cinématographiques et de favoriser la connaissance et la diffusion des nouveaux films de court métrage des pays méditerranéens. Quatre longs métrages algériens à un cycle cinématographique de New York Quatre films représenteront l'Algérie à la seconde édition du cycle cinématographique Mapping Subjectivity qui se tient du 5 au 23 octobre au Musée des Arts Modernes (MOMA) de New York, a indiqué l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc). Il s'agit des films algériens Combien je vous aime de Azzedine Meddour, Tahia ya Didou de Mohammed Zinet, Gabbla de Tarek Teguia et Chronique des années de braise de Mohammed Lakhdar Hamina, l'unique palme d'or arabe et africaine de l'histoire du Festival de Cannes, obtenue en 1975. Ce dernier film sera projeté à l'ouverture de cette édition, qui compte une vingtaine de longs métrages de différents pays arabes. La participation algérienne est le fruit de la collaboration entre le département Cinéma et audiovisuel de l'Aarc, le département Cinéma du MOMA et la direction artistique de l'agence Art East. L'objectif de ce cycle cinématographique est de faire la lumière sur «l'immense héritage» du cinéma arabe des années soixante à aujourd'hui, et faire découvrir des œuvres «à la fois personnelles et inédites, esthétiques et novatrices», commente l'Aarc. A sa première édition en octobre 2010, Mapping Subjectivity avait accueilli trois films algériens.