Maintenant que l'Algérie est qualifiée pour le troisième et dernier tour des éliminatoires jumelées de la CAN et du Mondial 2010, le plus dur reste à faire, étant donné que cette prochaine étape est beaucoup plus compliquée que la précédente en raison de la présence d'équipes beaucoup plus difficiles. Ce sont les vingt meilleures nations africaines du moment qui se sont qualifiées pour ce tour. Les Verts devront entamer le travail dès aujourd'hui puisqu'il ne reste que quelques mois pour l'entame de la phase des poules prévue au début de l'année prochaine. Le tirage au sort aura lieu, quant à lui, le 22 du mois en cours à Zurich, en Suisse. D'ores et déjà, il est clair que l'Algérie figurera au troisième chapeau de ce tirage. Les têtes de série sont connues. Il s'agit du Cameroun, de l'Egypte, du Nigeria, du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Selon les critères établis par la FIFA, pour ce tirage, qui prend en compte le nombre de points arrachés lors du tour qui vient de se terminer, le classement FIFA et le classement des équipes lors de la dernières CAN, l'Algérie est 13e en compagnie du Gabon avec 20 points au total. Donc, si on ne veut pas faire de la figuration lors de ce tour, qui est très difficile, il est primordial de commencer le travail dès maintenant. Et la première des choses à clarifier est relative au poste de sélectionneur national. L'actuel coach des Verts, en l'occurrence Rabah Saadane, avait laissé entendre, à maintes reprises, qu'il n'est pas certain de continuer sa mission à la tête de l'équipe nationale, même s'il a laissé les portes ouvertes à toutes les suppositions. Lors de la conférence de presse qu'il a animée, trois jours avant le départ de Saïfi et ses coéquipiers vers Monrovia, au Liberia, Saadane avait déclaré que cette question sera réglée rapidement, juste après la fin de ce tour, sans en dire plus. Des informations avaient circulé, il y a quelque temps, à propos d'un probable retour de Saadane à l'Entente de Sétif qu'il entraînait avant de prendre en charge l'EN. Mais rien d'officiel. En tout état de cause, quelle que soit l'option qui va se dessiner, les responsables de la Fédération algérienne de football, à leur tête son président Hamid Haddadj, doivent régler cette question le plus tôt possible, avant que l'entraîneur national, Saadane ou autre, puisse avoir le temps de bien préparer son équipe à cette importante échéance. On ne doit pas refaire les erreurs du passé. Cette problématique se pose avec acuité en raison du fait que certains cercles veulent laisser les choses en suspens jusqu'à ce que les nouveaux président et bureau fédéral soient installés. Seulement, d'ici là on aura perdu beaucoup de temps. A. A.