Photo : Riad Par Mekioussa Chekir La Commission nationale de surveillance des élections tiendra sa première réunion le 22 février prochain et les partis politiques ont été invités à désigner leurs représentants au sein de cette commission, a annoncé hier le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, dans un communiqué repris par l'APS. «Dans le cadre des préparatifs en cours pour l'installation de la Commission nationale de surveillance des élections, et en application des dispositions des articles 171 et 172 de la loi organique n°12-01 du 12 janvier 2012, relative au régime électoral, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales informe avoir invité les responsables des partis politiques agréés à désigner, avant le 20 février 2012, leurs représentants au sein de ladite commission, à l'effet de leur permettre de prendre part à la première réunion de cette instance prévue le 22 février 2012», a indiqué la même source. «Il reste entendu que cette représentation est également ouverte aux partis politiques qui seront agréés à l'avenir et aux listes des candidats indépendants, sous réserve de leur participation aux élections législatives du jeudi 10 mai 2012, et ce, conformément aux dispositions de l'article 172 sus-cité», a précisé le ministère de l'Intérieur. Ces mêmes dispositions «demeurent valables» pour la représentation au sein des démembrements de la Commission nationale de surveillance des élections au niveau des wilayas et des communes, ajoute le communiqué. A rappeler que les élections législatives se tiendront le 10 mai prochain, suite à l'annonce faite par le chef de l'Etat, dans son dernier discours à la nation du jeudi 9 février. En faisant cette annonce, le Président assurera que toutes les conditions ont été mises en place pour la réussite de ce rendez-vous électoral. Des observateurs étrangers ont été conviés à y assister, comme ceux de la Ligue arabe, dont une délégation était attendue hier à Alger. Devront suivre ceux de l'Union européenne (UE), de l'Union africaine (UA), de l'ONU et de l'Organisation de la conférence islamique (OCI). A quelques mois de ce scrutin attendu, de nombreuses formations politiques se sont vues autorisées par le département de Daho Ould Kablia à tenir leurs congrès constitutifs, à l'instar de l'Union pour la démocratie et la république (UDR) de Amara Benyounès ; du Front pour la liberté et la justice (FlJ) de Abdallah Djaballah ; du Parti pour la justice et la liberté (PLJ) de Mohamed Said.