Photo : Riad Par Mekioussa Chekir Une instruction présidentielle datant du 7 février définit, entre autres, les «principales garanties consacrées par la loi pour le déroulement du scrutin dans les conditions de transparence et de régularité requises». Ainsi, il est stipulé, notamment, que «l'organisation des élections relève de la responsabilité de l'administration dont les membres sont astreints à une stricte obligation de neutralité vis-à-vis de l'ensemble des candidats». «Les garanties de neutralité de l'encadrement des bureaux de vote sont renforcées par l'obligation de remettre une copie de la liste des membres des bureaux aux représentants des candidats aux élections», est-il ajouté. Ladite instruction prévoit également le renforcement du dispositif de contrôle des opérations électorales par l'institution d'une liste additive des représentants des candidats pour «pallier aux éventuelles défections». Des mesures complémentaires sont, par ailleurs, prévues pour conforter la neutralité de la consultation électorale. Il s'agit notamment de l'instruction faite par le chef de l'Etat au gouvernement pour introduire une demande d'envoi d'observateurs internationaux auprès des organisations dont l'Algérie est membre. Sur le plan opérationnel et organisationnel, ajoute l'instruction, le gouvernement, chargé d'assurer les moyens matériels, techniques et humains, a pris en charge les aspects requis par l'organisation et la sécurité des opérations électorales, la mise en place des commissions administratives, l'action informative, la sensibilisation civique et l'organisation de la couverture médiatique du scrutin. Les autorités et autres agents publics sont, par ailleurs, tenus de se conformer à certaines règles, dont le dispositif juridique et les mesures d'ordre pratique. Les auteurs de fraude sont passibles devant la justice, a affirmé récemment le président de la Commission nationale de surveillance et de contrôle des élections, Mohamed Teguia. Les garanties de suppression, par voie de décret, des bureaux itinérants participent de cette volonté de garantir des élections transparentes. Reste à savoir si toute cette batterie de mesures empêchera d'entacher le futur scrutin des irrégularités constatées lors des précédents rendez-vous électoraux ?