Photo : Riad Par Ali Boukhlef Bélaïd Mohand-Oussaïd veut instaurer de nouvelles pratiques politiques. À quelques jours du début de la campagne électorale, le PLJ a fait prêter serment à ses candidats, têtes de listes. Le Parti de la liberté et de la Justice est présent dans une trentaine de wilayas.La cérémonie s'est déroulée, hier, au niveau de l'hôtel Es Safir, à Alger, en présence des candidats et des militants de ce parti. Une occasion pour le président du parti, Belaïd Mohand-Oussaïd, de donner des orientations aux candidats de son parti. «Je tiens à ce que vous appliquiez les instructions à la lettre», a-t-il dit à l'adresse des militants de sa formation. Pourquoi seulement 30 wilayas ? «Nous avons choisi la qualité au détriment de la quantité», a expliqué le responsable.Dans son discours d'ouverture, l'ancien candidat à la présidentielle de 2009, a insisté sur la probité et le sérieux des candidats. Il a indiqué que le sérieux et le réalisme des propositions des candidats sont plus importants que les promesses qu'ils ne pourront pas tenir. «Au PLJ, nous œuvrons pour la moralisation de la vie publique salie par des comportements de certains acteurs», a-t-il asséné. «Ce sont les anciens partis qui ont donné cette mauvaise image de la politique», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse improvisée. Belaïd Mohand-Oussaïd demande au ministère de l'Intérieur d'assumer ses responsabilités. «Le ministère de l'Intérieur doit respecter les lois», a-t-il dit. À rappeler que le président du PLJ a été un des signataires de la pétition appelant les pouvoirs publics à répondre favorablement aux revendications de la Commission de surveillance des élections. Le Parti de la liberté et de la Justice a été parmi les premiers partis à être agréé par le ministère de l'Intérieur. Il a été créé avant les élections présidentielles de 2009.