Dans le cadre des travaux relatifs à la comptabilité de toute l'économie nationale, le ministère de l'Agriculture et du développement Rural a présenté hier au siège du ministère de la Prospective et des Statistiques sa Politique de renouveau agricole et rural (Prar). Une stratégie exposée de façon très circonstanciée par le secrétaire général du département de l'agriculture, Sid Ahmed Ferroukhi, en présence de Rachid Benaïssa et de Abdelhamid Temmar, respectivement ministres des deux secteurs cités plus haut. Ces derniers étaient accompagnés de leurs proches collaborateurs.Selon le conférencier, la Politique du renouveau agricole et rural a été élaborée sur la base d'une constellation de données récoltées sur le terrain de 2004 à 2010 avec, entre-temps, des correctifs. Concernant les axes stratégiques de mise en oeuvre de la politique en question, M. Ferroukhi a signalé qu'«ils visent le renforcement de la sécurité alimentaire nationale» et qu'«à travers ces axes il s'agit ainsi de réduire les vulnérabilités dans le cadre d'un partenariat public-privé et grâce à une forte implication des différents acteurs et à l'émergence d'une nouvelle gouvernance de l'agriculture et des territoires ruraux». Poursuivant son exposé, le SG a cité les trois piliers sur lesquelles repose la Politique de renouveau agricole et rural. Ce sont le renouveau agricole ; le renouveau rural et le renforcement des capacités humaines et de l'appui technique aux producteurs. Pour le premier axe il expliquera qu'il se traduit sur le terrain par trois types d'actions dont le lancement de programmes d'intensification, de modernisation et d'intégration des filières de large consommation. Quant au second axe, M. Ferroukhi a indiqué qu'il s'appuie sur cinq programmes avec chacun plusieurs objectifs, dont la mise en valeur des terres. Ce qui va se traduire sur le terrain par un programme d'envergure de renforcement de capacités humaines et d'assistance technique, qui engage le pays dans la voie d'un investissement plus conséquent dans la recherche, la formation et la vulgarisation agricole. Et ce, afin de faciliter la mise au point de nouvelles technologies et leur transfert rapide en milieu producteur. Une fois la présentation faite M. Temmar a tenu à féliciter l'équipe qui a travaillé à l'élaboration de ce rapport le qualifiant «de travail très objectif et qui va nous permettre d'avoir une visibilité à moyen et long terme sur le secteur de l'agriculture». De son côté Benaïssa a rappelé que l'exposé permet des lectures croisées. Il a insisté, sur la base des données récoltées sur le terrain, sur le fait «qu'il existe des potentialités qui ne demandent qu'à être exploitées». Z. A.