Le président du Fonds international du développement agricole (Fida), le Nigérian M. Kanayo F. Nwanze, a indiqué, lundi à Alger, que son institution compte renforcer sa coopération technique avec l'Algérie dans le domaine de l'agriculture et du développement rural. «Bien que le Fida n'accorde pas de prêts à l'Algérie, il existe beaucoup de possibilités de coopération", a indiqué M. Nwanze, à la sortie d'une réunion qu'il a tenue avec le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa. Il s'agit, selon lui, "de voir dans quelle mesure le Fida pourra travailler avec des techniciens et experts algériens et apporter son savoir-faire dans le domaine agricole et rural, et voir aussi ce que le Fonds pourrait tirer de l'expérience algérienne au profit d'autres pays où intervient le Fida". Ce responsable onusien, qui effectue une visite pour la première fois en Algérie, a assisté à un exposé sur la politique du renouveau agricole et rural (PRAR). Le Fida a financé dans les années 2000 dix projets dans le domaine agricole et rural en Algérie. M. Nwanze a souligné, dans ce sens que l'Algérie n'a plus besoin de prêts du Fida parce qu'elle a décidé de financer son programme de développement par ses propres moyens, "une excellente expérience dont les autres pays doivent en tirer profit", a-t-il commenté. "L'Algérie joue un rôle important au Fida en tant que pays membre et un pays qui finance le budget du Fonds", a-t-il dit. Commentant l'exposé sur la PRAR présenté par le secrétaire général du ministère en présence de plusieurs cadres du secteur, M. Nwanze a salué le système d'évaluation développé par le secteur dans la mise en oeuvre de cette politique. "Le Fida a beaucoup à apprendre de l'Algérie, qui a mis en oeuvre un programme de développement intégré avec une démarche participative", a estimé ce responsable, affirmant que l'expérience algérienne dans le domaine agricole et rural serait "unique dans le monde en voie de développement". Le portefeuille de projets financés par le Fida est passé de moins de 600 millions de dollars en 2008 à plus de 950 millions de dollars en 2010 investis dans les zones rurales dans les pays en développement. Créé en 1977, le Fida finance des projets et des programmes visant à combattre la faim et la pauvreté rurale dans les pays en développement. Interrogé sur les actions du Fonds dans la réduction de la pauvreté et la famine dans le monde, M. Nwanze a estimé que la sécheresse et les inondations sont des évènements naturels, "mais avoir la famine relève de la responsabilité des Etats et de la communauté internationale", en citant la Somalie. «On ne peut pas faire le développement là où il n' y a pas de stabilité politique", a-t-il dit. Elaborée durant plus de 10 ans et mis en oeuvre en 2008, la politique du renouveau agricole et rural vise à trouver des réponses aux défis de la sécurité alimentaire et du développement durable. Le président du Fonds international du développement agricole (Fida), le Nigérian M. Kanayo F. Nwanze, a indiqué, lundi à Alger, que son institution compte renforcer sa coopération technique avec l'Algérie dans le domaine de l'agriculture et du développement rural. «Bien que le Fida n'accorde pas de prêts à l'Algérie, il existe beaucoup de possibilités de coopération", a indiqué M. Nwanze, à la sortie d'une réunion qu'il a tenue avec le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa. Il s'agit, selon lui, "de voir dans quelle mesure le Fida pourra travailler avec des techniciens et experts algériens et apporter son savoir-faire dans le domaine agricole et rural, et voir aussi ce que le Fonds pourrait tirer de l'expérience algérienne au profit d'autres pays où intervient le Fida". Ce responsable onusien, qui effectue une visite pour la première fois en Algérie, a assisté à un exposé sur la politique du renouveau agricole et rural (PRAR). Le Fida a financé dans les années 2000 dix projets dans le domaine agricole et rural en Algérie. M. Nwanze a souligné, dans ce sens que l'Algérie n'a plus besoin de prêts du Fida parce qu'elle a décidé de financer son programme de développement par ses propres moyens, "une excellente expérience dont les autres pays doivent en tirer profit", a-t-il commenté. "L'Algérie joue un rôle important au Fida en tant que pays membre et un pays qui finance le budget du Fonds", a-t-il dit. Commentant l'exposé sur la PRAR présenté par le secrétaire général du ministère en présence de plusieurs cadres du secteur, M. Nwanze a salué le système d'évaluation développé par le secteur dans la mise en oeuvre de cette politique. "Le Fida a beaucoup à apprendre de l'Algérie, qui a mis en oeuvre un programme de développement intégré avec une démarche participative", a estimé ce responsable, affirmant que l'expérience algérienne dans le domaine agricole et rural serait "unique dans le monde en voie de développement". Le portefeuille de projets financés par le Fida est passé de moins de 600 millions de dollars en 2008 à plus de 950 millions de dollars en 2010 investis dans les zones rurales dans les pays en développement. Créé en 1977, le Fida finance des projets et des programmes visant à combattre la faim et la pauvreté rurale dans les pays en développement. Interrogé sur les actions du Fonds dans la réduction de la pauvreté et la famine dans le monde, M. Nwanze a estimé que la sécheresse et les inondations sont des évènements naturels, "mais avoir la famine relève de la responsabilité des Etats et de la communauté internationale", en citant la Somalie. «On ne peut pas faire le développement là où il n' y a pas de stabilité politique", a-t-il dit. Elaborée durant plus de 10 ans et mis en oeuvre en 2008, la politique du renouveau agricole et rural vise à trouver des réponses aux défis de la sécurité alimentaire et du développement durable.