nAlgérie : Paris salue des législatives «dans le calme, sans incident majeur» La France a salué, hier, la tenue des élections législatives en Algérie, estimant qu'elles s'étaient «globalement déroulées dans le calme et sans incident majeur», sans commenter les accusations de «manipulation» lancées par les islamistes. «Nous nous félicitons que les opérations de vote pour les élections législatives en Algérie se soient globalement déroulées dans le calme et sans incident majeur», a affirmé dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero. «Nous saluons d'ores et déjà l'effort de transparence que constitue l'accueil d'une mission d'observation de l'Union européenne. Nous attendons les conclusions de la commission à bref délai», a ajouté le porte-parole du Quai d'Orsay. «Dans l'esprit d'indéfectible amitié qui unit les peuples algérien et français, la France forme des voeux pour le succès des travaux de la nouvelle Assemblée qui aura la responsabilité de mener à bien la réforme constitutionnelle, dans le cadre des réformes annoncées par le président Bouteflika et attendues par le peuple algérien», a souligné le porte-parole.
n«Les massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945» projeté au CCA de Paris Un film documentaire «Les massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945», réalisé par Mahdi Lallaoui et Pierre Langlois, a été projeté jeudi soir, au Centre culturel algérien (CCA) à Paris, dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l'indépendance nationale, en présence d'un public nombreux. Ce documentaire de 53 minutes revient sur la journée du 8 mai 1945 et le massacre par les forces coloniales de dizaines de milliers de civils algériens qui manifestaient pacifiquement, notamment dans de grandes localités de l'est algérien. Le film confronte archives, photos et témoignages inédits de survivants, rapports d'enquêtes, pour dire l'horreur que symbolise cette date pour des générations de militants nationalistes algériens qui prendront les armes dix ans plus tard. La projection de ce documentaire, le premier à explorer ces massacres, s'est déroulée en présence des historiens Gilles Manceron et Jean-Louis Planche.
nMaroc : saisie d'armes après le démantèlement d'un réseau terroriste Plusieurs armes ont été saisies par la police marocaine après le démantèlement, annoncé le 5 mai, d'un «réseau terroriste» islamiste actif dans plusieurs villes du Maroc, a annoncé hier le ministère de l'Intérieur. Quatre pistolets-mitrailleurs, trois pistolets automatiques ainsi que des balles et des chargeurs ont été saisis à Tiflet et Sbaa Aïoun (centre du Maroc) annonce un communiqué du ministère. Ces armes, «avaient été introduites dans le territoire par les membres du réseau terroriste connu sous le nom de Mouvement des moudjahidine au Maroc». Selon le ministère, cette organisation «active dans plusieurs villes du royaume» et serait dirigée par un «membre influent qui faisait l'objet de mandats de recherche nationaux et internationaux pour son implication dans des affaires liées au terrorisme et atteinte grave à la sécurité intérieure du Royaume».
nTunisie : légalisation d'un parti politique prônant un Etat islamique Le gouvernement tunisien a légalisé un parti politique dit : Le front de la réforme, qui prône un Etat islamique, a indiqué hier une source gouvernementale. «L'idéologie de ce parti est l'islam et sa source est le coran», a déclaré son président, Mohamed Khouja, un docteur en nutrition, 62 ans, qui nie que Le front de la réforme soit un parti salafiste. «Notre but à long terme est l'instauration d'un Etat islamique ouvert et tolérant qui n'exclut personne», a-t-il dit.
nDes manifestants blessés à Bahreïn dans des affrontements avec la police Plusieurs personnes ont été blessées à Bahreïn dans des affrontements avec les forces de sécurité, lors de manifestations dans des villages chiites, ont rapporté hier des témoins. Les policiers, armés de bombes lacrymogènes et de fusils à chevrotine, sont intervenus contre des centaines de manifestants, sortis dans la rue pour réclamer la libération d'opposants et militants emprisonnés, selon les témoins.