Photo : S. Zoheir Par Youcef salami Le groupe Sonatrach fait la promotion de son image de marque, à la faveur de la 25e conférence mondiale du gaz (WGC), qui se tient actuellement à Kuala Lumpur, en Malaisie, un des forums de l'industrie gazière les plus importants au monde. Le groupe a ainsi opté pour un sponsoring de niveau «platinum», c'est une formule qui lui permet l'insertion d'une page gratuite dans le catalogue du programme final de la conférence dont il est question, et de faire figurer le nom et le logo de Sonatrach sur la première et la dernière page du programme ainsi que dans le catalogue de l'exposition. Sonatrach s'offre également la présence de son logo sur le site web du WGC 2012. Elle a aussi prévu des supports de communication en français et en anglais, des documents contenant des chiffres et des données actualisés sur l'industrie gazière en Algérie et sur le groupe lui-même. Elle va, par ailleurs, exposer aux côtés des majors pétroliers et gaziers. Son stand de 154 m2, a été choisi pour valoriser sa participation à cette conférence et son image. La compagnie nationale a aussi pris en charge de sponsoriser un dîner officiel, organisé sous le signe de la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance nationale et auquel seront conviées plus de 150 personnes parmi les délégués participant au WGC, les représentants diplomatiques et la communauté algérienne en Malaisie. Par ailleurs, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, et le PDG de Sonatrach, Mohamed Zerguine, participeront le 6 juin, dans le cadre des panels stratégiques prévus lors de cette conférence, à une session sur l'impact des facteurs géopolitiques sur le développement des marchés gaziers. Zerguine animera ce panel avec Mohamed Mahatir, l'ancien Premier ministre malaisien, Marcel Kramer, PDG de Royal Dutch Gas Association et Melody Meyer présidente de la compagnie américaine Chevron pour l'Asie Pacifique. Il sera question, au cours de ces sessions et débats, d'industrie gazière et des prix du gaz. Ces derniers continuent de subir les effets de la crise économique mondiale, rendant incertaine la reprise de l'industrie gazière, a déclaré hier, à Kuala Lumpur, le président de l'Association internationale du gaz, le Malaisien Abdul Rahim Hashim. Hashim, a indiqué que l'industrie gazière a toutefois repris avec l'amélioration de l'économie mondiale mais la crise est loin d'être finie, rendant la reprise de l'industrie incertaine. Il ajoute que la présidence malaisienne pour l'UIG, en 2012, intervient après trois ans de crise qui «ont changé d'une façon dramatique le scénario de l'énergie mondiale. Cette crise s'est traduite par une chute du prix du gaz à 4 dollars le million BTU, comparé au 11 dollars d'avant la crise. l'image du gaz naturel comme une ressource a été affectée», a-t-il dit pour qualifier l'impact de cette crise. Les prévisions à long terme, anticipant une progression de la demande énergétique mondiale de 30 à 40%, appellent l'ensemble à faire augmenter la part du gaz dans le mix énergétique mondial, notamment qu'il est moins polluant et contribuant à réduire les émissions de CO2, dira-t-il en substance. Les événements mondiaux récents, comme l'accident de Fukushima en 2011 au Japon ou les troubles en Afrique du Nord et au Moyen Orient, montrent que le gaz naturel a réussi en continuant à jouer son rôle d'approvisionneur de marchés par les quantités nécessaires et à des prix abordables.