Après le sommet de la Terre, tenu en 1992 à Rio de Janeiro, la Conférence des Nations unies sur le développement durable, «Rio+20», se tiendra du 13 au 22 juin courant au Brésil. L'Algérie qui prendra part à cette conférence, placée sous le thème de «L'avenir que nous voulons», y présidera le groupe des 77 plus la Chine. Deux thèmes, liés aux moyens de renforcer la bonne gouvernance en matière d'environnement et d'économie verte dans le cadre du développement durable et la lutte contre la pauvreté, seront débattus par les 30 000 participants représentants quelque 190 pays. Selon des informations recueillies auprès du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, les premières rencontres au niveau des experts auront lieu le 13 juin, alors que les travaux au niveau des chefs d'Etat sont prévus le 20 juin prochain. Les travaux de la conférence ont été précédés de rencontres informelles pour l'élaboration du document final sur les rapports des pays participants et qui sera présenté lors de cette conférence pour débat et adoption.Les participants à la conférence procèderont également à l'évaluation des résultats de la bonne gouvernance internationale dans le domaine de l'environnement, outre la recherche de nouveaux cadres susceptibles d'améliorer et de développer celle-ci. Il est à signaler que l'un des objectifs principaux de cette conférence est la recherche de solutions à même de réaliser le développement durable par l'amélioration de l'état des villes, la sécurité alimentaire, la protection de l'écosystème et le renforcement de l'utilisation des énergies renouvelables pour réduire les émissions de gaz à effets de serre et lutter contre les changements climatiques. Les participants au sommet de Rio de Janeiro, qui est considéré comme «l'une des plus importantes rencontres internationales sur le développement durable», devront converger sur des «approches et visions communes pour la réalisation de l'économie verte». Ils devront également respecter les objectifs tracés réalisables sur les plans local et mondial, à l'instar de l'objectif d'atteindre, en moins de 20 ans, un taux de 0% concernant la détérioration des terres sur la planète, selon des sources du ministère de l'Environnement. En fait, l'importance de la conférence de «Rio+20» réside dans le fait qu'elle va permettre à tous les Etats de prendre conscience de l'importance d'agir rapidement afin de mettre fin à la destruction de l'environnement. Surtout que la densité de la population mondiale est en croissance permanente : 9 milliards de personnes à l'horizon 2050, selon les statistiques de l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Cette organisation estime qu'outre le Sahara, les terres détériorées représentent le tiers de la terre où vit 37% de la population à travers le monde. L'expansion agricole figure parmi les principales causes du déboisement dans le monde qui fait disparaître 27 000 espèces. En plus de la détérioration des terres, l'environnement fait face à plusieurs autres problèmes notamment ceux liés aux émissions de CO2 qui polluent l'air et qui influent négativement sur les changements climatiques. H. Y.