Un échange de signatures de six mémorandums a eu lieu avant-hier entre le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et les responsables de six associations activant dans le domaine de l'environnement. Des mémorandums qui permettent à ces organisations non gouvernementales de bénéficier de microfinancements pour mettre à exécution leurs projets dans le cadre d'un programme financé par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM). La particularité c'est que ces associations ne sont pas domiciliées dans la capitale, mais dans les wilayas de l'intérieur du pays. Il s'agit de l'Association de développement rural (M'sila), l'Association Globe vert (Batna), l'Association pour la protection et l'amélioration de l'environnement (Naâma), l'Association Phenicia (Oran), l'Association Ifassen n'ksar (Ouargla) et l'Association écologie (Boumerdès).Après la cérémonie de paraphe qui a eu lieu au siège du ministère algérien des Affaires étrangères, M. Mbaye, représentant du Pnud à Alger a loué les mérites de la société civile et son importance «dans la préservation de l'environnement mondial et la promotion du développement durable», non sans saluer l'intérêt qu'accorde notre pays à ce volet. Côté algérien, la directrice de l'Environnement et du développement au ministère des Affaires étrangères, a relevé elle aussi l'importance de ce programme auquel toutes les associations ont été invitées à participer. Mme Latifa Bouazza, a indiqué que le processus «se poursuivra avec le lancement d'une deuxième phase du programme d'ici au mois de septembre prochain, mettant en exergue l'impact qu'auront les projets retenus sur les populations locales, non seulement en matière de développement durable, mais aussi en matière de sensibilisation sur la préservation de l'environnement». Pour rappel le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) a été créé en 1991. Il réunit 183 pays. Organisme financier indépendant, le FEM accorde des financements aux pays en développement et aux pays en transition pour des projets concernant la biodiversité, le changement climatique, les eaux internationales, la dégradation des sols, la couche d'ozone et les polluants organiques persistants, lit-on sur le site officiel du Fonds. F. A. /APS