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Mépris et improvisation
Publié dans La Tribune le 04 - 08 - 2012

On dénonce à longueur d'articles et de commentaires le honteux scandale de Londres, l'effritement ingérable du pouvoir d'achat, le recul criminel de la sécurité, l'expansion condamnable de la corruption et du passe-droit, les injustices, les ravages occasionnés à la société, l'économie, la santé, l'école, l'industrie, l'agriculture, l'université… On fait quasi quotidiennement le constat de la médiocrité,l'incompétence, du laisser-aller, de la gabegie, l'irresponsabilité, de détournements de deniers biens publics et biens sociaux, l'absence d'obligation de résultat… Et les responsables de tous ces désastres et ce chaos sont aisément identifiables et, surtout, éjectables. Pourtant, ce n'est pas pour autant qu'on ait eu la moindre réaction ou décision suite à ces dénonciations et constats qui s'entassent et font la queue-leu-leu. Ce n'est pas de l'impavidité ou de la passivité de la part des concernés et de leur hiérarchie, mais du mépris et du dédain. Les responsables, à tous les niveaux, n'ont cure de ce qu'on peut dire ou écrire sur leur manière de gérer, leur politique ou la déficience de leur secteur. Il leur arrive, pour sauver les apparences, de faire amende honorable en reconnaissant quelques faiblesses, poussant la mise en scène jusqu'à concéder une autocritique. Mais en aucun cas nous n'avons vu un responsable démissionner ou être destitué pour mauvaise gestion ou absence de résultats. On peut comprendre que la culture de la démission pour incompétence soit complètement absente chez nos responsables, mais il est inconcevable que l'organisation de tout un Etat puisse s'accommoder de la présence dans ses rouages de pièces inutiles et accessoires, voire des éléments de blocages. Aussi, ne reste-t-il qu'une hypothèse pouvant expliquer l'inertie de tout le système de gouvernance devant tous les problèmes qui se posent ainsi que ceux que posent certains de ses éléments et démembrements : le jeu de l'équilibre des forces. On laisse faire la corruption, mais on arrête, avec grosse médiatisation, de temps à autre un responsable histoire de dire que la justice est aveugle. On produit des paquets de lois et de décrets, mais on continue à improviser et naviguer à vue. On prend des décisions et des engagements pour calmer les esprits surchauffés et on s'en dédie le lendemain… Résultats : chaque jour arrive avec son lot de problèmes, désillusions, échecs et drames sans que rien ne vienne apporter l'ombre d'une solution, une réparation, une sanction ou un remède. Et on peut critiquer autant qu'on veut ou aller se plaindre, si on trouve, à qui on veut, que ça n'y changera rien. Par contre, si des émeutes et des manifestations éclatent, même si c'est pour une bricole qui relèverait de l'autorité du petit responsable d'une administration locale, c'est le branle-bas de combat. L'onde de la secousse remonte jusqu'aux plus hauts sommets et fait, des fois, se déplacer le ministre lui-même pour négocier avec les manifestants. N'est ce pas là une réaction qui tendrait à encourager la «brutalisation» des rapports entre gouvernants et gouvernés ?
H. G.

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