Membre fondateur du directoire des comités de supporters en 2002, il fut l'un des principaux acteurs de la scène mouloudéenne au moment où l'entourage du club bouillonnait entre partisans et opposants au départ du Dr Messaoudi après la relégation du Doyen, Abdelkader Kribi, un de nos fidèles lecteurs, nous écrit. Ayant choisi de se retirer, vu le climat délétère dans lequel se trouvait le club, Kribi ne reste pas pour autant insensible à ce qui se passe au Doyen et tire de nouveau la sonnette d'alarme. «Devant la situation alarmante qui prévaut au sein de ce club prestigieux, je crie haut et fort mon indignation, ma désapprobation quant à la manière dont est géré actuellement le MCA. Ce club historique est menacé dans ses fondements et si des décisions courageuses ne sont pas prises, il y a risque de graves dérapages. L'irresponsabilité, l'insouciance et la passivité de la DJSL d'Alger sont les principales causes du marasme qui règne au Mouloudia. Je persiste et je signe. Censée faire appliquer les règlements qui régissent le sport dans notre pays, la DJSL les a transgressés pour ne pas dire bafoués. La destitution du Dr Messaoudi ne répond à aucune logique. Attendre trois mois pour entériner une démission relève de la pathologie mentale. Fait encore plus grave : lorsqu'un quorum n'est pas atteint, les textes qui régissent le sport en Algérie prévoient le report à une date ultérieure l'assemblée générale, ce qui n'a pas été le cas. Le comble de l'ironie, c'est la désignation d'un directoire et les résultats sont là. Une première démission du Pr Tahmi, que nous connaissons et respectons pour sa probité morale, une seconde, celle de Me Hamani, connu lui aussi pour sa droiture et le respect profond qu'il voue au Mouloudia. Tout cela pour dire toute la gabegie, les subterfuges et les magouilles dont sont responsables ceux qui agissent dans l'ombre. Loin de moi l'idée de défendre Messaoudi et tout l'entourage du club sait pourquoi j'ai quitté ce dernier en 2002, mais je me permets de mettre en doute son honnêteté si par malheur il a mouillé dans la malversation, alors il devra rendre compte des accusations portées contre lui. Les accusations de ses dissidents doivent être portées devant la justice. En revanche, si ces mêmes accusations sont non fondées, il y a juridiquement diffamation et atteinte à la dignité et à l'intégrité de la personne humaine, dans ce cas il y a réparation de préjudice causé. Pendant ce temps, c'est le Mouloudia qui paie, mais aussi le peuple du Mouloudia. Faut-il alors interpeller encore une fois le Président de la République pour la mise en conformité des statuts du club ? C'est un pas qu'il faut franchir sans aucun doute. Il faut aller vers l'assemblée générale du club et en finir une fois pour toutes avec le provisoire et le bricolage, d'autant que la grande famille du Mouloudia a prouvé qu'elle pouvait se réunir pour l'intérêt suprême du club. On l'a vu lors de la dernière cérémonie du 30e anniversaire de la première Coupe d'Afrique des clubs champions organisée par la Fondation Braham-Derriche. Ce soir-là, tout le monde ou presque était uni autour du même objet de désir qu'était le MCA, alors tout peut devenir possible lorsque la volonté des hommes y est.»