Synthèse de Younès Djama Plus de 1 500 décès ont été enregistrés dans 12 000 accidents, durant le 1er semestre 2012. Le bilan est lourd, et d'autres victimes sont venues malheureusement alourdir, ce week-end, la liste macabre des morts sur nos routes. Samedi, 15 personnes sont mortes et 89 autres ont été blessées dans 39 accidents de la circulation routière survenus à travers le territoire national, a indiqué un bilan de la Gendarmerie nationale. Les deux accidents les plus graves ont été enregistrés respectivement à Birtouta (Alger) avec 3 décès et 8 blessés et à El Harrouch (Skikda) avec 3 décès et 5 blessés, selon le bilan de la gendarmerie. Pendant la période allant du 2 au 8 août, six personnes ont trouvé la mort et 251 autres ont été blessées dans 212 accidents de la route survenus dans plusieurs wilayas du pays, avait indiqué auparavant la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). Les wilayas d'Oran et de M'sila ont enregistré le plus grand nombre d'accidents, avec 12 accidents chacune, suivies de la wilaya de Sétif avec 11 accidents. L'élément humain constitue la principale cause de ces accidents de la circulation avec 93,39%, suivi de l'excès de vitesse, des dépassements dangereux et du refus de céder la priorité, précise la même source. Le nombre de morts dans des accidents de la route survenus au cours du premier semestre de 2012 a augmenté (+54 morts) par rapport à la même période de 2011, selon les services de la Gendarmerie nationale. Douze mille quatre cent sept (12 407) accidents de la route ont été enregistrés au cours du premier semestre de 2012 contre 11 119 accidents à la même période de 2011, soit une hausse de 1 288 accidents, faisant 1 659 morts et 21 363 blessés. Le bilan du mois de juin 2012 fait ressortir une augmentation du nombre d'accidents de la route par rapport au mois de juin 2011 (+611 accidents), du nombre de morts (+92 morts) et de blessés (+906 blessés). Les principales causes de ces accidents restent l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, le non respect de la distance de sécurité, la négligence des piétons et l'état des routes et des véhicules.Pour remédier à cette situation, les services de la Gendarmerie nationale ont pris des mesures préventives, notamment les rapports mensuels sur l'état des routes et de la signalisation. Ils s'attellent également à identifier les points noirs où survient un grand nombre d'accidents. Ils interviennent pour les éliminer et informent les services concernés lorsque le problème ne relève pas de leur compétence. De leur côté, les services de la Dgsn ont initié des programmes de sensibilisation dans le cadre d'une campagne nationale sous le thème «pour un été sans accidents».