À la fin de l'été 2012, l'annonce de la maison-mère Sonatrach de reprendre le MCA et en devenir le principal propriétaire alors que d'autres de ses filières parraineront trois autres clubs, à savoir Naftal pour le MCO, Tassili Airlines pour le CSC et Enafor pour JS Saoura, avait fait trembler certains clubs et provoqué l'ire de ses responsables. Sonatrach, fidèle à son image de marque et de sa politique vis-à-vis du sport, notamment pour aider et insérer les clubs démunis, parmi ceux qui travaillent pour la formation afin d'obtenir des performances et des résultats, ne recherche qu'à faire progresser davantage le sport et réaliser d'autres performances de niveau planétaire. À travers cette contribution, la plus grande firme africaine de pétrole Sonatrach veut contribuer à l'essor du football pour qu'il parvienne à hausser son niveau dans le concert des nations, notamment avec la nouvelle ère du professionnalisme. Mais, cette dernière demande également l'implication d'autres partenaires pour que la véritable professionnalisation du football algérien soit réellement effective. Concernant le MCA si la Sonatrach prend en main la SSPA ou le CSA MCA, la société pétrolière est disposée à discuter avec toutes les parties, de façon à obtenir l'intégration totale du MCA et du GSP et ses 13 sections à Sonatrach. Certains présidents ainsi relégués à deux crans de la catégorie dite «théorique», estimant que cette firme présente pour eux un risque accru de défaut comme investisseur qui reste décidé à gérer lui-même son argent et ses biens, sans que les clubs ne s'en émeuvent. Toutefois, ces derniers n'ont pas manqué de réagir et faire réagir les clubs professionnels, de ligues 1 et 2. Les présidents des clubs pas contents de cette décision, n'ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur le premier responsable de cette entreprise nationale. Abdelhamid Zerguine, qualifiant sa démarche d'imprudente et d'unilatérale, d'arbitraire et discrétionnaire qui «favorise», certains clubs par rapport à d'autres au moment où les clubs algériens traversent une période délicate. Poussant le bouchon plus loin, le président du Forum des présidents de clubs professionnels, a annoncé même le retrait des clubs, après concertation suite à la réunion des présidents des clubs professionnels si les pouvoirs publics et la FAF ne s'impliquent pas dans «cette affaire Sonatrach». Les présidents de clubs se disent scandalisés par cette décision, arguant qu'ils sont tous concernés par la réussite du projet de professionnalisme et que tous ont du mal à finir l'année sportive financièrement. D'autres se demandent sur quelle base l'Etat, à travers cette entreprise qui est algérienne avant tout, soutienne certains clubs par région par rapport à d'autres. Pourtant, disent ils, Naftal est bien plus présente dans la circonscription d'El Harrach qu'ailleurs. Ou encore pourquoi ne pas procéder comme lors de la réforme sportive de 1977, lorsque l'Etat a investi surtout dans les clubs formateurs comme le NAHD, le RCK, l'USMH au Centre, l'ASMO et la WAT à l'Ouest. Les résultats n'ont pas tardé come en témoigne les différentes qualifications en CAN et aux mondiaux. Le ministère de l'Energie aurait gagné plus en sympathie et en considération, s'il avait fait preuve de plus de transparence dans cette décision qui n'a pas fait que des satisfaits mais beaucoup plus de mécontents. La prise de cette décision suit un processus long et complexe de l'évolution du sport et alors que les clubs réagissent immédiatement à la moindre annonce concernant les finances. Leur influence jadis sur les investisseurs coutumiers ne tient plus qu'à un fil, mais elle est toutefois loin d'avoir disparu. Ces derniers sont en effet obligés de détenir dans leur portefeuille des actifs notés «hors de portée» et doivent, à l'inverse, se débarrasser des plus «risqués». À ce titre, ces décisions de la Sonatrach, bonnes ou mauvaises soient-elles, pourraient très rapidement affoler à nouveau les places des eternels présidents qui ne comptent que sur la manne de l'Etat si elle décide de placer certains clubs en catégorie «théorique». Y. B.
Libye-Algérie : début du dernier stage des «Verts» le 3 septembre à Alger La sélection algérienne de football, au complet, entamera son dernier stage le 3 septembre à Alger en vue du match face à son homologue libyenne, le 9 septembre à Casablanca (Maroc), pour le compte du 3e et dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013, a indiqué samedi l'entraîneur national, Vahid Halilhodzic. «Notre vrai stage débutera le lundi 3 septembre à midi» en présence des joueurs professionnels, a annoncé Halilhodzic en conférence de presse au stade Mustapha- Tchaker de Blida. Les joueurs locaux avaient entamé mercredi dernier un stage de quatre jours qui a pris fin avant-hier avec, au programme du biquotidien au niveau du Centre technique national de Sidi Moussa (Alger) et du stade Tchaker de Blida.