Un ensemble de projets ont été élaborés dans le secteur de l'hydraulique ( eau potable, irrigation, assainissement urbain,…) ces dernières années, un plan pharaonique qui semble payant. A Alger, il y a de l'eau potable H24. Dans les années quatre-vingt-dix, les robinets étaient à sec, la capitale avait réellement soif. Alger a bénéficié du programme d'urgence relatif à l'alimentation en eau potable, établi à la fin des années quatre-vingt-dix. Des sociétés locales et étrangères ont été mobilisées pour mettre en ouvre un bon «paquet» de projets dans Alger. Et, parmi ces entreprises, l'on peut citer Hydro-aménagement, une entité qui s'est mise, depuis 2000, aux techniques et aux équipements des stations de pompage ainsi que le traitement des eaux potables. Elle le fait dans un cadre de partenariat. Elle s'est lancée également dans la fabrication des buses en béton, c'était en 1988. Hydro-aménagement est une entreprise au cachet particulier comme l'expliquent ses responsables. Au plus fort de la crise sécuritaire que vivait le pays, elle a continué à mener ses projets, dans Alger comme dans d'autres régions aux accès difficiles, infestées de terroristes. D'autres villes ont également bénéficié d'importants projets en hydraulique. L'Alimentation en eau potable de la ville de Tebessa à partir de quatre nouveaux forages en fait partie. Il s'agit de l'aménagement du transfert des ressources en eau. Un programme complexe ? Des conduites en acier ont été utilisées dans ce projet. Il y a aussi l'alimentation d'Arris, dans la wlaya de Batna, en eau potable à partir de Koudiet Lemdouar. La ville d'Arris a été ainsi raccordée au barrage de Koudiat Lemdouar de Timgad, à travers une conduite qui est passée par Yabous, Ichemoul avant d'arriver à Arris. A ces projets s'ajoute le renforcement de l'alimentation en eau potable dans cinq communes de la wilaya de Khenchla. Le projet comprend trois étapes car il fallait réaliser un ensemble de travaux : fourniture et pose de conduites et pièces spéciales, installation du système télétransmission, montage et essais des équipements, robinetterie, réalisation des locaux administratifs, mise en service de conduites, réfection de voirie, chaussées, trottoirs et réseaux divers, raccordement de nouvelles conduites aux différends ouvrages hydrauliques, exécution de travaux divers tels que le franchissement d'ouvrages d'arts (routes, autoroutes, voies ferrés, ponts…) et oueds, entre autres. Dans la région ouest, la wilaya d'El Bayadh a bénéficié d'un renforcement des capacités du réseau d'AEP. C'est un projet qui a nécessité la pose de 27 km de canalisation pour alimenter la station de collecte principale de deux fois 1 500 m3 à Ouled Mamoun, sur les hauteurs de la ville, à partir de trois forages qui fourniront un débit appréciable de 100 m3/seconde. L'alimentation en eau potables de la ville d'Oran à partir du barrage de Gargar, c'est un grand projet inscrit dans le canevas de l'hydraulique. Le projet comporte des stations de pompages, de traitement des eaux, des conduites de transfert d'eau (1 200 mm de diamètre), des conduites de refoulement d'eau. Dans le volet irrigation, les périmètres de Mitidha ouest, de M'Chedallah, de Mina, d'Aoukas et Soumam, de Oued El Kébir, de Maghnia, du Chelif, de Jijel, font partie des réalisations récentes dans le secteur de l'hydraulique. En résumé, une palette de projets en hydraulique ont été livrés dans les quarante-huit wilayas, d'autres le seront dan les mois ou années à venir. Y. S.