Le fondateur de la plateforme fermée par le FBI en janvier promet de frapper fort avec une nouvelle version du service qui devrait débarquer prochainement sur le Net... «Je sais ce que vous attendez tous. Ça arrive. Cette année. C'est juré. Plus gros. Plus rapide. Mieux. 100% sûr et impossible à stopper.» Le 14 août, Kim Dotcom, le fondateur de Megaupload, twittait un message surprenant, auquel personne ne s'attendait, annonçant le retour imminent de sa plateforme de partage de fichiers, fermée par le FBI en janvier. Visiblement, ses démêlés avec les autorités américaines ne l'empêchent pas de se lancer dans de nouveaux projets.Depuis, il ne cesse de faire miroiter l'arrivée de ce futur service sur lequel il serait donc en train de travailler, en publiant une série de teasers sur le site de micro-blogging. Kim Dotcom promet ainsi que la nouvelle formule de Megaupload proposera un système de chiffrement des transferts de données simple et gratuit. Il précise également dans un autre message que la plateforme sera ouverte à tous, sauf aux Etats-Unis, qui cherchent à l'extrader pour le juger outre-Atlantique et guettent ses faits et gestes: «Nous construisons un réseau global massif. Tous les hébergeurs en dehors des Etats-Unis pourront y connecter serveurs et bande passante. Tenez-vous prêts.» Le fondateur de Megaupload va plus loin : «Le nouveau Mega offrira le cryptage de tous vos transferts de données en un clic, à la volée, facile à utiliser, gratuit. Confidentialité totale!» a-t-il twitté avant de demander aux développeurs de le contacter pour tester l'API de la future plateforme : «Développeurs de gestionnaires de transfert de fichiers, d'outils de courriel et de fax, d'applications VoIP et vidéo, contacter [email protected] pour un accès en avant-première à l'API.» Kim Dotcom, un poil mégalomaniaque, finit par lancer une ultime provocation sur Twitter : «Ils s'en sont pris à la mauvaise personne. Je vais retourner ce monde. Le pouvoir au peuple. Au revoir échelon. Bonjour la liberté.» Le fondateur du site de partage de fichiers a été autorisé à la mi-août par la justice néo-zélandaise à consulter les documents de l'accusation. Alors que les Etats-Unis souhaitent le juger pour violation de droits d'auteur, Kim Dotcom pourra ainsi mieux préparer sa défense en prévision de l'audience qui doit déterminer s'il sera extradé ou non, prévue en mars 2013. In 20minutes.fr