Photo : Riad Par Bahia Aliouche «Le Royaume-Uni veut intensifier sa relation avec l'Algérie et élargir la coopération à d'autres secteurs. J'ai été frappé une fois de plus, lors de ma visite en Algérie, par l'énorme potentiel qui existe entre l'Algérie et le Royaume-Uni. Les deux pays souhaitent intensifier leur coopération dans un esprit de partenariat, de chaleur et de respect mutuel». Il s'agit là d'une déclaration faite à l'APS, hier à Londres, par Lord Marland, le représentant du Premier ministre britannique pour le Commerce et l'Investissement.Lord Marland a qualifié sa récente visite en Algérie, effectuée les 18 et 19 septembre dernier, la deuxième en l'espace de neuf mois, de «très fructueuse» dans le sens où il a eu l'opportunité de s'entretenir avec Abdelmalek Sellal et d'avoir de nouveaux entretiens avec plusieurs membres du gouvernement. Lord Marland s'est également entretenu avec le P-dg de Sonelgaz, Nourredine Boutarfa, sur le projet de création d'une école de gestion conjointe entre Cranfield et Sonelgaz. L'Algérie, selon le représentant du gouvernement britannique, est un partenaire «important» pour le Royaume-Uni. «Nous travaillons davantage en partenariat, de manière mutuellement bénéfique, et nos relations continuent à s'approfondir dans de nombreux domaines», a-t-il indiqué. Et d'affirmer : «Le Royaume-Uni veut voir une plus grande coopération dans divers secteurs, en dehors des hydrocarbures, et nous travaillons pour la réalisation de cet objectif». Plusieurs projets de partenariat sont en cours, souligne Lord Marland, lequel cite le projet de réfection des hôpitaux en Algérie, lancé par International Hospitals Group (IHG) en collaboration avec le ministère de la Santé et le gouvernement britannique. Un accord de partenariat a été signé en avril dernier entre AstraZeneca et BioPharm. Le partenaire britannique attend de l'Andi (Agence nationale de développement de l'investissement) et du CNI (Conseil national de l'investissement) «d'approuver cet investissement de 77 millions de dollars dans la zone industrielle de Oued Smar», a affirmé Lord Marland.En outre, Lord Marland a fait part des négociations entre le groupe GSK et le ministère algérien de la Santé pour lancer un projet de fabrication de vaccins. «En plus de la santé, les Britanniques sont très intéressés par l'éducation, l'ingénierie, la construction et les énergies renouvelables», a ajouté le représentant du gouvernement britannique. Il a fait savoir que d'autres compagnies britanniques mondialement connues, comme Rolls Royce et Marks & Spencer, envisagent de s'implanter en Algérie. Dans le domaine de l'énergie, le Royaume-Uni et l'Algérie ont eu une collaboration longue et très réussie. «Lors de ma visite, M. Youcef Yousfi et moi avons discuté des défis liés à la protection de l'environnement. Le Royaume-Uni a fait un énorme travail scientifique et réglementaire sur ce point, et ces expériences peuvent être partagées avec l'Algérie. Nous avons étudié de très près la stratégie des énergies renouvelables du ministère de l'Energie et des Mines et nous travaillons avec toute une gamme d'entreprises de haute technologie au Royaume-Uni pour soutenir l'Algérie dans la réalisation de l'objectif de 22 000 MW d'ici 2030», a-t-il ajouté. L'Algérie est un pays qui est en train d'investir largement dans ses infrastructures de base, dans le cadre d'un programme d'investissement ambitieux. Les sociétés britanniques veulent s'impliquer dans ce programme en fournissant des biens, des services, et surtout de l'expertise et en aidant l'Algérie, que nous considérons comme étant un pays ami et un partenaire proche, à atteindre ses objectifs, a conclu le représentant du Premier ministre britannique.