Quatre années après le lancement de la première édition du concours de nouvelles, l'Etablissement Arts et Culture de la wilaya d'Alger maintient la cadence et l'organisation de ce rendez-vous littéraire compétitif qu'il organise chaque année pour soutenir les nouvellistes en herbe de toutes les villes d'Algérie. Pour cette année, le concours s'est clôturé lundi dernier à la médiathèque Bachir Mentouri, à Alger, avec la cérémonie de remise du prix de la meilleure nouvelle pour l'année 2008. Une cérémonie durant laquelle les noms des vainqueurs ont été dévoilés. Ainsi, sept heureux lauréats ont été primés pour des nouvelles écrites en langues française, arabe et amazighe. Le premier prix en arabe a été décerné à un jeune nouvelliste de Blida, Laïd Rabah, pour une nouvelle intitulée Raihate el khacheb, alors que le prix en langue française est revenu à Zakia Gaouaou de Tipasa pour son récit Fidélités. Dans la catégorie en tamazight, une jeune auteure d'Oran, Hafidha Dermache, a obtenu le deuxième prix pour sa nouvelle Tudert. Les premier et troisième prix de la catégorie n'ont pas été attribués pour des raisons inconnues. Au total, 131 candidats en provenance de différentes wilayas du pays, dont le plus jeune est âgé de 14 ans, étaient en lice pour décrocher le prix de la nouvelle 2008. Le prix de la meilleure nouvelle a été institué par l'Etablissement Arts et Culture en 2004. Chaque année l'organisateur élabore un thème sur lequel les candidats désireux de concourir pour l'obtention de ce prix sont invités à écrire. Pour l'édition 2008, c'est le thème de la fidélité qui a été retenu. Selon les responsables de l'organisme culturel, le concours, dont le but est de découvrir de nouveaux talents, qu'ils soient jeunes ou moins jeunes, a suscité un réel engouement dès la première année de son institution. Ces mêmes responsables projettent d'éditer toutes les nouvelles primées à ce jour afin, disent-ils, afin de faire connaître leurs auteurs auprès du large public. F. B.