Le Doha Tribeca film festival, qu'organise le Doha film institute, qui se tient jusqu'au 24 novembre prochain, rendra hommage au cinéma algérien lors de sa 4e édition. Cet hommage constituera l'un des points forts de cette édition 2012. Il comprend plusieurs volets et, en premier lieu, un focus sur la filmographie algérienne, représentatif de la diversité de ses thématiques et styles. Ainsi, seront projetés, dans ce cadre, Le vent des Aurès (1966), de Mohamed Lakhdar-Hamina, La Nouba des Femmes du mont Chenoua (1977), d'Assia Djebar, Omar Gatlato (1976), de Merzak Allouache, et Roma ou la N'touma (2006), de Téguia. Par ailleurs, La bataille d'Alger, de Gillo Pontecorvo, recevra un hommage appuyé de la communauté du cinéma au Sony Open Air Cinema, sur l'Esplanade du Qatar. Cet hommage englobe aussi deux autres activités, dont la tenue d'une méga exposition de 45 affiches de films algériens au Katara Art Center. Il s'agit d'affiches réalisées par des artistes, tels le peintre Mohamed Khadda ou le bédéiste Slim, et qui font partie de l'ensemble des affiches numérisées. Cette exposition durera un mois, à savoir du 15 novembre au 15 décembre. S'agissant de la seconde activité, c'est l'artiste compositeur Safy Bouttela qui animera un grand concert en hommage à l'Algérie. Il présentera son répertoire de musiques de films et dirigera l'Orchestre philharmonique du Qatar, composé de musiciens émérites, de ce pays comme du monde entier. Le concert est prévu pour le 22 novembre à la soirée officielle de remises des prix du festival. Concernant la participation algérienne aux compétitions du festival, on comptera sur de nombreux réalisateurs algériens. On retrouve, dans la catégorie longs métrages, Le repenti, de Merzak Allouache, et Good bye Morroco, de Nadir Moknèche. Dans la catégorie des documentaires, figurent Fidaï (1976), de Damien Ounouri, sur un combattant de la guerre de libération nationale (grand prix des 4es Journées cinématographiques d'Alger) et Ô mon corps ! (2006), de Laurent Aït Benalla, sur le grand danseur et chorégraphe algérien Sofiane Bou Lagraa. W. S.