Même si, jusque là, aucune information n'a été donnée par l'intéressé à ce sujet, il est presque certain que Raouraoua se portera candidat pour un second mandat. Le premier responsable de la FAF évoquera également son bilan durant ce mandat qui a débuté en 2009. Il est sans rappeler que l'instance footballistique a rappelé, le 9 décembre dernier sur son site Internet, les conditions d'éligibilité pour le poste de président. Un des points avait provoqué une polémique. Ainsi, le candidat devra présenter «une copie certifiée conforme de tous les documents attestant que le celui-ci a exercé des responsabilités dans des institutions ou associations sportives de football pendant au moins cinq (5) années consécutives». Ce qui a été perçu par certains comme une volonté de «bloquer» quelques candidatures. Mais cette polémique s'est vite estompée notamment suite à l'avis émis par des responsables du ministère de la Jeunesse et des Sports MJS à ce sujet. Ainsi, à l'occasion de la cérémonie d'installation de la commission de suivi du renouvellement des instances sportives, qui a eu lieu le 12 décembre dernier, M. Hocine Guerchouche, directeur central au niveau du MJS a affirmé que les conditions fixées par la FAF sont légales puisque conformes à ses statuts. Par ailleurs, le directeur des sports au niveau de la tutelle, M. Mokhtar Boudina, a indiqué que le MJS n'aura pas de candidat durant ces élections, d'autant plus, comme l'a de son côté signifié le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Mohamed Tahmi, que le ministère ne désignera pas, cette fois-ci, d'experts au sein des AG des fédérations. Par ailleurs, depuis l'annonce de l'ouverture des candidatures, aucune personnalité sportive n'a postulé pour la présidence de la FAF. Mercredi dernier, l'ancien président de l'USM Alger, Saïd Allik, a annoncé qu'il n'a pas accepté de répondre favorablement aux sollicitations de certains présidents de clubs qui lui ont demandé de se porter candidat. «J'ai été sollicité par certains présidents de clubs pour postuler au poste de président de la FAF, mais je refuse, car j'estime que ce n'est pas le moment pour moi de le faire», a-t-il déclaré. En somme, aucune personnalité n'a annoncé sa candidature jusque-là. Il semble que tous les regards soient tournés vers Mohamed Raouraoua. Il est clair maintenant que personne, parmi ceux qui répondent aux critères exigés, ne veut mener une bataille face à ce dernier. En d'autres termes, tous les intéressés attendent la conférence de presse d'aujourd'hui pour voir si Raouraoua va se porter candidat ou non. Et il est certain que si jamais celui-ci décide de ne pas briguer un second mandat consécutif, les candidatures vont être nombreuses. En dernier lieu, il est utile de rappeler que Mohamed Raouraoua, par ailleurs membre du Comité exécutif de la FIFA, est candidat, pour sa propre succession, au poste de membre du Comité exécutif de la CAF (Confédération africaine de football) pour un autre mandat (2013 – 2017). Les élections auront lieu le 10 mars au Maroc, trois jours après celles de la FAF à Alger. A. A.