C'est aujourd'hui que s'ouvre à Alger la conférence africaine sur les changements climatiques. Une quarantaine de ministres africains de l'Environnement sont attendus à cette rencontre organisée à l'hôtel Aurassi par le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. Les représentants des pays africains tenteront à cette occasion de sortir avec une vision commune en prévision de la rencontre de Pologne et du sommet de Copenhague, au Danemark, sur les gaz à effet de serre prévus l'année prochaine. L'Afrique est le continent le plus touché par les changements climatiques, c'est pourquoi les gouvernements africains sont appelés à agir de manière concertée pour mettre en place des mesures concrètes tant au niveau national, que régional et international afin de faire face aux effets du réchauffement de la terre aux conséquences dramatiques sur notre continent. L'Afrique est aujourd'hui en proie au phénomène grandissant de la pauvreté, à la sécheresse, à la rareté de l'eau potable, aux maladies, à la désertification, à l'immigration, au ralentissement du développement économique. Les pays africains doivent aboutir en décembre 2009 à Copenhague à la mise au point d'un accord visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à s'adapter aux effets déjà perceptibles de l'évolution climatique. Actuellement, les pays du monde entier tentent de s'entendre sur ce qui arrivera à la fin de la première période d'engagement au titre du protocole de Kyoto, en 2012. Il y a lieu de noter que l'Algérie préside le groupe africain en charge des questions liées aux changements climatiques. La réunion d'aujourd'hui sera sanctionnée par la déclaration d'Alger mettant en exergue les grandes lignes et les positions politiques, économiques et environnementales des pays africains dans leur lutte pour la réduction des gaz à effet de serre. A. B.