En marge de la tenue de la Conférence africaine sur les changements climatique, hier, à l'hôtel Aurassi, un point de presse animé conjointement par le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, M. Chérif Rahmani, et le ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines M. Abdelkader Messahel, a été organisé dans le but de donner un aperçu sur les travaux des participants. M. Rahmani a ainsi précisé que "la question des changements climatiques est complexe et ce à travers deux facteurs importants". Il s'agit, selon lui, d'un phénomène récent pas totalement réapproprié et qui touche à des domaines extrêmement nombreux. Mais a-t-il dit " les changements climatiques sont un phénomène international, régional, et national ". Il a reconnu que "nous serons touchés gravement par les changements climatiques mais à des moments différents et de manière différente ", " cela dit l'impact est le même ", a-t-il expliqué, en appelant "à sortir avec une position commune pour faire face aux changements climatiques". C'est ainsi qu'il a annoncé la formation d'une vingtaine de cadres qui, selon lui, "nous succèderons dans les négociations de Copenhague". De son côté, M. Messahel a relevé la présence massive des ministres africains à cette rencontre, il a de ce fait communiqué les objectifs assignés par cet événement qui permettront à l'Afrique de sortir avec une position africaine commune et de préparer une stratégie de négociation "parce que l'Afrique a décidé d'être partie prenante pendant les négociations sur les changements climatiques" Il a indiqué également qu' "il s'agit pour l'Afrique de mettre en place un cadre adéquat pour assurer sa propre gouvernance" et ce à travers la création d'un fonds africain d'investissement et de le doter de moyens efficaces, notamment dans le domaine du transfert de technologies. M. Yve De Boer, secrétaire exécutif de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a noté, pour sa part, que " l'Afrique est véritablement menacée par l'impact des changements climatiques", pour preuve il a précisé qu' " en 2020, 250 millions d'Africains seront affectés par la pénurie d'eau". De ce fait, l'Afrique a besoin de 1 milliard de dollars pour faire face à la menace des changements climatiques, d'après ce même responsable. A noter qu'il était prévu, hier soir, l'adoption de la plate-forme africaine sur le climat et l'adoption de la déclaration d'Alger sur les changements climatiques.