De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar L'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) veut imposer ses propres lois aux contrevenants et aux récalcitrants à Oran. Une commission composée d'agents de l'office s'est déplacée dans le quartier de Dar El Beïda où elle devait se charger de l'inspection des ensembles immobiliers. L'inspection visera les aménagements et les transformations lourdes sur les murs porteurs et autres qui engendrent des risques éventuels. Le nouveau directeur de l'OPGI d'Oran, Abkari Saïd, parle de mesures draconiennes en vue de mettre fin à cette situation catastrophique. Des actions en justice sont envisagées contre les locataires les plus récalcitrants pouvant entraîner des condamnations importantes et des dédommagements à la mesure des risques générés. Les citernes et autres constructions édifiées sur les terrasses seront également dans le collimateur des enquêteurs de l'OPGI qui devront faire montre d'une extrême rigueur afin de ne pas subir les foudres du nouveau directeur. Parallèlement, une réunion d'évaluation de l'opération du diagnostic, qui a touché 200 immeubles, entre le nouveau directeur général de l'OPGI, ses services et des bureaux d'études était programmée. Les immeubles situés dans des quartiers touchés par l'érosion et la précarité, notamment à Derb, Saint Pierre, Sidi El Houari et ailleurs, se trouvent dans un état déplorable. Entamée il y a quelques semaines pour évaluer l'état des lieux du vieux bâti, l'opération s'est achevée en fin de semaine dernière non sans grandes difficultés. Les bureaux d'études qui avaient entamé l'opération n'ont pas trouvé toute l'aide requise auprès des locataires de l'OPGI. Un avis d'appel d'offres national et international va être lancé pour la deuxième phase de l'opération de réhabilitation du vieux bâti dans la wilaya d'Oran, apprend-on également. L'opération d'étude et de diagnostic a mis à nu l'ampleur des dégâts engendrés sur le bâti à travers les 200 immeubles et les préjudices dus aux négligences des locataires.