Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Sellal assure de l'allègement de la procédure d'organisation des concours et examens de recrutement En vertu du décret exécutif 194-12 «garantissant» la transparence et la préservation de la dignité du candidat
Photo : S. Zoheir Par Karima Mokrani En réponse aux plaintes citoyennes et aux questions des parlementaires concernant les mesures liées aux concours et aux examens de recrutement aux différents postes dans la Fonction publique, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a assuré de l'allègement de la procédure en vertu d'une nouvelle règlementation. Chose pas toute à fait nouvelle puisqu'elle est effective depuis la promulgation du décret exécutif 194-12 promulgué le 25 avril 2012. Dans un message lu par le ministre Mahmoud Khedri, jeudi à l'APN, en sa qualité de chargé des relations avec le Parlement, Abdelmalek Sellal a indiqué que la nouvelle réglementation, en vigueur depuis le mois d'avril dernier, a allégé au maximum les mesures concernant ces concours et examens de recrutement. Dans son message aux parlementaires, le Premier ministre a insisté sur la «transparence totale» qui doit accompagner l'opération, «à travers toutes les étapes de l'organisation et du déroulement» des concours et des examens en question, dans un objectif final de «garantir leur intégrité et préserver les droits des candidats». Plus précis, le Premier ministre assure que les dossiers de concours se limitent désormais aux «documents indispensables sur la base desquels le candidat doit satisfaire aux conditions légales requises pour pouvoir participer à ces concours selon leur nature et leur déroulement». Ainsi, pour ce qui est des concours-test, précise le Premier ministre, le dossier de candidature est «constitué d'une copie conforme de l'original légalisée du diplôme exigé, d'une copie conforme légalisée du document attestant de la situation du candidat vis-à-vis du service national, d'une copie conforme légalisée de l'original de la carte nationale d'identité et enfin d'un casier judiciaire en cours de validité». S'agissant des concours sur la base d'un diplôme, le dossier de candidature comporte, en plus de ceux susmentionnés, «un certificat de travail attestant de l'expérience professionnelle du candidat, si attestation il y a, un relevé des notes du cursus scolaire, et tout document attestant des travaux et études réalisés par le candidat, en cas de besoin, et enfin un document prouvant que le candidat a suivi des études supérieures au diplôme exigé dans la spécialité». Fait à noter, poursuivra le Premier ministre, «les autres documents administratifs relatifs à la situation individuelle et familiale ne seront exigés qu'après la réussite du candidat au concours». Voilà qu'en matière de législation et de procédure administrative, les choses semblent tendre vers l'amélioration dans le sens, comme l'écrit le Premier ministre et le rapporte son représentant à l'APN, d'assurer la transparence totale de l'opération et préserver la dignité du candidat. Reste à savoir comment cela s'applique concrètement sur le terrain sachant surtout que le népotisme a toujours régné en maître dans ce genre d'opérations. L'exemple des enseignants contractuels, lésés dans leur droit à la titularisation, après de nombreuses années de travail et de sacrifice, en témoigne. Ceux là qui n'arrêtent pas de manifester leur colère par des sit-in et, des communiqués et autres, ont beau dénoncer la situation mais en vain. La tutelle trouve toujours la bonne excuse pour les «recaler».