«Les premières épreuves matinales étaient abordables. Celui qui a bien assimilé le programme ne serait pas confronté à une quelconque embûche. Mais le baccalauréat détient quand même son secret.» Deux lycéens de filière mathématiques venaient de terminer, satisfaits, cet écueil de langue arabe. Le temps de respirer un peu avant de s'engager dans la deuxième séance consacrée à l'éducation islamique. En quelque sorte l'examen aura été de tout temps modéré de par les sujets proposés au démarrage. Les matières dites essentielles propres à chaque section renseigneront davantage sur l'aptitude ou non des candidats à décrocher le bac. Même les scientifiques ont jugé les thèmes proposés accessibles et ne requérant que des notions apprises au lycée avec un peu d'imagination propre à chaque prétendant. D'autant que le seuil des cours a été préalablement fixé, ce qui conforte ! Constantine a réuni toutes les conditions pour permettre aux postulants de croiser ce jour J avec décontraction. Cela va du transport aux moyens de sécurité déployés aux abords des 54 centres d'examen, dont une maison d'arrêt à la cité Boussouf. Au total la circonscription compte 16 544 candidats (dont 9 907 filles), englobant 10 555 scolarisés et 5 989 libres, dont 125 détenus. Tous à l'appel pour tenter de surpasser, voire de glaner les premiers points en perspective du décompte final. La filière des sciences expérimentales renferme le plus grand nombre de postulants, avec 3 998, suivie des lettres, 2 126, et de la gestion- économie, 1 519. Le génie civil détient une faible participation avec 266 candidats. Tandis que le nombre des candidats libres a augmenté cette année de 809 postulants, celui des scolarisés a baissé de 465, selon la direction de l'éducation. Plus de 4 000 personnes, entre agents de sécurité et encadrement technique, sont dispatchées pour assurer le bon déroulement des épreuves. Par ailleurs, comme à l'accoutumée, les municipalités se chargent du transport des candidats habitants des zones enclavées vers les centres d'examen. C'est le cas pour les 461 scolarisés des lycées Houari- Boumediene et Abou Laid Doudou situés à Ouled Rahmoune et à Bekira (Hamma Bouziane). Les élèves résidants récemment à la nouvelle ville Ali Mendjeli (mars dernier) bénéficient également du transport. C'est la commune du Khroub qui s'en charge avec la mise en place de deux bus permettant le transfert des 50 candidats aux centres d'examen. Notons enfin que la correction se déroulera au lycée Hihi El Mekki. N. H.