Par Amar Rafa La Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif humain de 115 000 hommes, et effectue tous les jours un service public dédié à la sécurité publique, durant la période estivale qui coïncide avec le mois sacré du Ramadhan, a indiqué le colonel Benaâmane en sa qualité de directeur de la sécurité publique à la Gendarmerie nationale. L'intervenant au cours de la rencontre du Premier ministre avec les walis, a expliqué que ses services ont entrepris d'intensifier leur présence sur les principales voies de communication et d'assurer un dispositif de dissuasion. Il a fait état en outre, de déploiement des éléments de la Gendarmerie nationale au niveau des plages, en annonçant la présence de ce corps de sécurité sur 259 plages sur 359. Soit, 72% des plages autorisées à la baignade. L'intervenant a indiqué, que plus de 20 100 hommes sont engagés dans cette opération. S'agissant des préparatifs du mois de Ramadhan, il a indiqué l'afflux qui est attendu pour les mosquées et les marchés, nécessitant une surveillance, d'où un durcissement du dispositif, et une présence plus accrue sur le terrain, conclut-il. Pour sa part, le directeur de la sécurité publique à la Dgsn, le commissaire Aïssa Naili, a affirmé que des moyens humains et matériels supplémentaires ont été affectés aux suretés urbaines, en vue de garantir le bon déroulement de la saison estivale et le mois sacré. Il a dans ce contexte détaillé le plan azur qui consiste à assurer la sécurité routière, de lutter contre la criminalité et d'assurer la sécurité des plages. Dans ce dernier chapitre, il a révélé que 59 postes ont été mis en place à travers 76 plages, pour lesquels 900 policiers y ont été affectés, à raison de 17 éléments par poste de police. En somme ce sont 50 000 policiers qui ont été mobilisés pour les 14 wilayas côtières. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, interviendra à l'occasion, pour instruire les walis, en vue de réunir la commission de sécurité de wilaya hebdomadairement. Enfin, le représentant de la direction générale de la Protection civile, a indiqué, que ses services seront présents dans 309 plages seulement sur les 373 plages autorisées à la baignade, en faisant état d'un déficit en la matière, en sus de l'état de délabrement des postes existants. En conclusion, le Premier ministre, a appelé à accorder une attention particulière aux feux de forêts et insisté sur l'application stricte de la réglementation vis-à-vis des jet-ski. A. R.
La relation entre le journaliste et la wilaya ne doit pas être «conjoncturelle» Le ministre de la Communication, M. Mohamed Saïd, a affirmé hier à Alger, que la relation entre la presse et la wilaya ne doit pas être «conjoncturelle» mais «permanente», appelant à l'organisation de rencontres périodiques pour mettre les informations à la disposition du journaliste. Dans son intervention lors de la réunion entre le Premier ministre et les walis, M. Mohamed Saïd a indiqué que les institutions de l'Etat, dont les wilayas, devaient s'ouvrir aux médias et mettre fin à «certains usages et mentalités» selon lesquels, a-t-il dit, le journaliste est considéré comme «un adversaire» et «non un partenaire». Il a affirmé, à ce propos, qu'«il n'y avait aucune discrimination entre la presse publique et privée». D'autre part, le ministre de la Communication a appelé les walis à aider les journalistes à résoudre leurs problèmes sociaux afin de leur permettre d'accomplir leur mission avec «plus d'enthousiasme et d'énergie».
Rahmani : la préférence de l'outil national de production est «un choix cardinal» Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement Chérif Rahmani a souligné, hier à Alger, que les walis devront accorder la préférence à l'outil national de production, dans son intervention lors de la rencontre Premier ministre-walis. «La préférence accordée à la production nationale est un choix cardinal et je souhaiterais que les walis enracinent le choix de l'outil national», a-t-il indiqué aux chefs des exécutifs de wilayas. Ainsi, il a abordé le dossier du Comité d'assistance à la localisation, à la promotion et à la régulation du foncier (Calpiref), soulignant qu'en un trimestre, 2 439 dossiers ont été traités. «Les projets sont relativement bien équilibrés sur le territoire» avec un volume financier de 84 milliards de dinars pour des prévisions de 20 500 emplois. Le ministre a rappelé également le projet de lancement des parcs industriels avec neuf appels d'offre lancés pour que les entreprises réalisatrices soient choisies d'ici fin juin. Ces parcs auront des services et des commodités comme les guichets de banques, de l'Andi et de l'Andpme. Le ministre s'est aussi engagé à identifier les actifs industriels inexploités et appelle les promoteurs intéressés par leur exploitation à présenter leurs projets, s'engageant à déconcentrer la gestion des zones industrielles au profit des walis. La politique industrielle «est une grande cause nationale», estime M. Rahmani, soulignant qu'elle génère 4,5% de la valeur ajoutée du PIB, et devrait atteindre 6% par an. L'objectif de cette politique industrielle à l'horizon 2020 est celui d'augmenter la valeur ajoutée, réduire les importations, augmenter les exportations et aller «au plus profond du territoire national» et «sortir de la commande publique», souligne M. Rahmani. Enfin, pour l'Agence nationale de développement des investissements (Andi), le ministre a indiqué que 50% des projets ont été annulés par leurs promoteurs depuis 2002 à cause de problèmes financiers et de disponibilité du foncier. «Il faut faire sauter ces verrous», a-t-il dit.