Ce sont 264 plages qui sont prises en charge par les services de la Gendarmerie sur un ensemble de 357 autorisées à la baignade. Pas de répit pour les services de sécurité, notamment à l'approche de la saison estivale. Il n'est pas question de tolérer le moindre incident à même de perturber la quiétude des estivants. C'est en tout cas le défi que compte relever la Gendarmerie nationale à travers son plan Delphine. Pour la circonstance d'ailleurs, près de 48.000 gendarmes sont mobilisés à travers le territoire national, disposant de 8000 véhicules, 4300 motos, 200 équipes cynophiles et 9 hélicoptères. Les mêmes chiffres sont maintenus depuis 2006. Nous avons eu à le constater déjà au courant du week-end dernier dans la ville de Skikda. Toutes les plages sont sécurisées dans le moindre détail. Des barrages fixes et mobiles sont dépêchés sur toute la côte à l'instar des 14 autres villes côtières. Des fouilles de véhicules, même si parfois exagérées, ne peuvent que satisfaire les vacanciers dans la mesure où cela leur permet de se sentir en sécurité. Ce ne sont pas moins de 264 plages qui sont prises en charge par les services de la Gendarmerie nationale, sur un ensemble de 357 autorisées à la baignade. Dans ce contexte, le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, s'exprimant en marge de la cérémonie de prestation de serment des officiers de la Gendarmerie nationale, souligne que «la Gendarmerie nationale assure la sécurité de 264 plages dans les 14 wilayas côtières comptant 511 plages dont 357 sont autorisées à la baignade, soit un taux de 74%». Dans le cadre de ce plan, la Gendarmerie nationale en tant qu'institution de sécurité publique est chargée de veiller à l'application des lois et règlements de la République, d'assurer la protection des personnes et des biens et du maintien de l'ordre; par ce fait, elle est appelée à garantir aux estivants la sécurité des lieux de détente et de loisirs. Outre cette charge, la Gendarmerie nationale, par la dissémination de ses unités sur toute l'étendue du littoral, intervient par le plan Delphine pour valoriser la qualité de ses services sur le plan de l'assistance notamment. C'est justement pour cette raison que 154 postes de surveillance ont été mis en fonction depuis le premier du mois courant sur l'ensemble des plages dont la sécurité relève des compétences de la Gendarmerie nationale. Cette mobilisation mise en branle, a indiqué la même source, permet aux unités de la GN la sécurisation des grands rassemblements et des plages, avant de souligner que «la saison estivale 2012, qui coïncide avec le mois sacré du Ramadhan, drainera, selon nos estimations, un flux important de citoyens vers les sites touristiques, générera des activités de loisirs nocturnes et nécessitera un dispositif important de sécurité, d'où la mise en branle du plan Delphine». Cela ne sera pas le seul engagement de la Gendarmerie nationale, puisqu'elle a mis en oeuvre un plan spécial de la circulation dans le même cadre et à ce sujet, en prévision des déplacements de la population, le lieutenant- colonel Kerroud soutient que «les déplacements des populations vers les stations balnéaires et complexes touristiques entraîneront un flux de circulation important sur les routes, ce qui nécessite l'intensification de la présence de gendarmes sur ces voies et routes». De plus, au titre du flux a-t-il ajouté, il «a été mis en place un dispositif préventif adapté dans le temps et dans l'espace, à même de dissuader toute velléité criminelle contre les usagers de la route et des vacanciers». Il va sans dire que le plan Delphine «s'applique avec un dispositif statico-dynamique, renforcé par les sections de sécurité et d'intervention, les groupes cynophiles et les escadrilles aériennes pour la sécurisation des zones à forte concentration d'estivants, et est assuré même dans les plages non surveillées», a ajouté le même responsable.
