L'Algérie et les Etats-Unis continueront à développer leur coopération bilatérale, notamment dans le domaine sécuritaire. C'est ce qu'a affirmé mardi dernier le président sortant des Etats-Unis au nouvel ambassadeur algérien, M. Abdallah Baali, qui lui présentait ses lettres de créance. Le président américain George Bush a réitéré donc l'engagement des Etats-Unis à développer leurs relations avec l'Algérie dans tous les domaines, notamment en matière de sécurité, d'investissement, de commerce, d'éducation et de technologie. Lors d'une cérémonie solennelle dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, M. Bush lui a exprimé tous ses vœux de succès dans sa nouvelle mission et l'a prié de transmettre ses salutations amicales au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. L'occasion est offerte ainsi à l'ambassadeur algérien d'affirmer que le président de la République, de son côté, attache une «très grande» importance au renforcement des liens qui existent entre l'Algérie et les Etats-Unis. L'ambassadeur algérien ne manquera pas de rappeler que le pays, après avoir remporté la bataille du terrorisme, demeure irréversiblement engagé dans la lutte internationale contre ce fléau. Ayant stratégiquement et politiquement vaincu le terrorisme, a souligné le diplomate algérien, «l'Algérie est aujourd'hui un pays en paix, mais qui demeure cependant vigilant et déterminé face à cette menace transfrontalière». M. Baali a évoqué, dans ce contexte, «l'audacieux» processus engagé par l'Algérie pour la rénovation et la réconciliation nationales, le renforcement des acquis et des libertés démocratiques et l'approfondissement des réformes économiques avec pour objectif de «consolider la paix sociale et d'édifier une société moderne et prospère». Il a également mis en exergue le «rôle majeur» que joue l'Algérie en faveur de la paix et de la stabilité au Maghreb, en Afrique, en Méditerranée et dans le monde. Sur un autre registre, le diplomate algérien a rappelé que l'Algérie et les Etats-Unis entretenaient des relations d'amitié depuis la conclusion, le 5 septembre 1795, d'un traité d'amitié et de paix entre les deux pays. Il a relevé que «les relations entre l'Algérie et les Etats-Unis étaient entrées dans une phase très prometteuse». Il rappellera, par la même occasion, qu'en plus «des relations politiques amicales qui les lient, nos deux pays entretiennent également des relations économiques solides». Et de souligner surtout que «l'Algérie est aujourd'hui le plus grand partenaire des Etats-Unis en Afrique du Nord et le deuxième en Afrique et dans le monde arabe». M. Baali a également fait observer que l'Algérie était engagée dans de «nombreux et ambitieux» programmes de développement, offrant ainsi de «formidables opportunités» pour l'investissement et le partenariat étrangers. G. H.