La Fédération algérienne de football (FAF) vient d'annoncer que l'assemblée générale élective de la Ligue nationale de football (LNF), prévue initialement le 16 décembre prochain, a été reportée à une date ultérieure. D'après le communiqué rendu public mercredi soir, les responsables de la FAF ont indiqué que ce report a été décidé «en concertation avec les services du ministère de la Jeunesse et des Sports et dans l'attente de l'approbation des statuts de la LNF». Selon des indiscrétions, l'assemblée générale élective (AGE) de la Ligue devra coïncider ou être organisée juste après celle de la Fédération. Une manière comme une autre d'éviter un scénario similaire à celui de la mandature qui vient de s'écouler où, quelquefois, les deux instances ont évolué en total désaccord. Toutes les parties voudraient que les deux bureaux, celui de la Ligue comme celui de la FAF, travaillent en concertation. C'est pour cela que l'option la plus «logique» a été de retarder l'AGE de la Ligue jusqu'à ce que le futur patron de la FAF soit connu. D'autres informations affirment que, du côté du MJS et de la FAF, il y a des craintes que Ali Malek, le président sortant, candidat à sa propre succession, soit reconduit si l'AGE est organisée dans l'immédiat. En tout état de cause, ce dernier s'est refusé hier à faire le moindre commentaire quant à cette décision de reporter l'AGE sine die. Il s'est dit seulement espérer que celle-ci sera organisée «le plus tôt possible» avant d'ajouter que «les choses doivent retourner à la légalité», faisant allusion probablement à la commission de la FAF qui gère les affaires de la LNF depuis près de deux mois. L'autre candidat, à savoir l'ancien président du NAHD, Mourad Lahlou, a déclaré, quant à lui, que cette décision de reporter l'AGE «est une bonne chose» dans la mesure où les uns et les autres auront plus de temps pour se préparer pour la campagne. Il a tenu à signaler par ailleurs que son dossier a été accepté et qu'il figure parmi la liste du MJS. Du côté des présidents de club, fortement concernés par les élections de la Ligue, Abdelhakim Serrar, premier responsable de l'ESS, n'a pas été contre une telle décision. Il s'est dit que, dans tous les cas de figure, il faudrait qu'il y ait une totale harmonie entre les deux instances. Et pour ce faire, «il est primordial de connaître le futur président de la FAF avant celui de la LNF». A. A.