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Dilapidation des deniers publics, cessions de logements ruraux, faux et usage de faux à Annaba Les affaires ont été étalées au grand jour par la brigade de gendarmerie
De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani La brigade de gendarmerie de la commune de Oued El Aneb (daïra de Berrahal, wilaya de Annaba) a ouvert une enquête sur des dépassements et des anomalies constatés dans l'attribution de marchés dans cette localité. M. A.H, chef du service technique au niveau de cette commune, a été relevé de ses fonctions pour être réaffecté à un autre poste avant d'être convoqué pour être entendu dans le cadre de cette affaire. Selon nos informations, plusieurs griefs ont été retenus contre ce responsable, entre autres, la passation de marchés sans respect de la réglementation en vigueur et l'attribution de certains autres à des proches, en l'occurrence son épouse, propriétaire d'une entreprise activant dans la même circonscription. Les dossiers ont été épluchés par les éléments de la Gendarmerie nationale et, apparemment, le chef de service n'est pas le seul à être impliqué dans ces manigances qui sont à l'origine de la dilapidation des deniers publics. Ainsi, une autre affaire a été étalée au grand jour par les investigations des gendarmes qui ont découvert des documents de cession de maisons construites dans le cadre des aides accordées par l'Etat au titre du programme du logement rural et sur lesquels est apposé le cachet de la commune. Ces cessions se sont faites entre particuliers sans respect aucun pour les lois régissant ces transactions et ce, en dehors du fait qu'elles sont tout à fait illégales. Cette nouvelle affaire en cache une autre qui, elle aussi, a été découverte par les enquêteurs qui s'en sont aussitôt occupés pour constater les délits de faux et usage de faux. En effet, des actes administratifs antidatés attestant de l'attribution de terrains destinés à la construction de logements ont été délivrés à des particuliers avec la signature de l'ex-président d'APC dont le mandat s'est terminé en 2002. Il se pourrait que cette nouvelle situation ne soit en réalité que l'arbre qui cache la forêt, les langues ne s'étant pas encore déliées pour révéler ce que cette commune recèle encore comme affaires illégales.