Photo : APS Par Mekioussa Chekir De nouvelles organisations représentant le patronat algérien décident d'apporter leur soutien à la candidature du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, à la prochaine élection présidentielle d'avril 2009, à l'issue de leur réunion, le 31 décembre 2008 à Alger. Il s'agit de la Confédération algérienne du patronat (CAP), de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) et, enfin, de l'Association algérienne des femmes chefs d'entreprise (SEVE). A ces organisations patronales s'ajoute l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Ces dernières, notons-le, s'étant réunies à l'occasion de la tripartite (gouvernement, UGTA et patronat) d'évaluation du Pacte national économique et social. Pour l'UGTA, il s'agit d'un renouvellement de soutien à la candidature du président sortant étant donné que la Centrale syndicale avait fait partie des huit organisations de masse ayant appelé, il y a quelques jours, le président Bouteflika à briguer un troisième mandat à la tête de la magistrature suprême. Il s'agissait notamment des représentants de la famille révolutionnaire. Les organisations signataires du nouvel appel expriment «leur plein soutien» au «moudjahid» Bouteflika pour «parachever l'œuvre de consolidation entreprise dans le développement économique, de l'épanouissement social au sein d'une Algérie réconciliée, de paix, de stabilité et de progrès». Les auteurs de la déclaration sanctionnant cette rencontre tiennent à relever le «retour de la paix résultant de la politique de la réconciliation nationale» comme étant un des acquis du chef de l'Etat. La question de la paix, considèrent-ils, étant «un facteur déterminant du développement économique, du progrès social et de la stabilité nationale». Les concernés déclarent, en outre, «enregistrer avec une très grande satisfaction la mise en œuvre des importants programmes successifs de développement économique, social et de reconstruction réalisés dans notre pays durant les dix dernières années et leurs résultats positifs». La confiance exprimée à la candidature de Bouteflika tient ainsi de la «nécessité de poursuivre les importants chantiers de réforme lancés par notre pays et de la nécessité de poursuivre l'œuvre du redressement national». Les signataires du Pacte national économique et social expriment, par ailleurs, leur «fierté» à la suite du retour de l'Algérie dans le «concert des nations» pendant la même période. Tout en s'engageant à «participer dans la concrétisation du programme de son Excellence, le président de la République», les représentants du patronat et de la Centrale syndicale expriment leur «satisfaction de la révision constitutionnelle».