Le 20 novembre 2008, l'Alliance présidentielle s'est réunie après plusieurs mois d'ajournement. Une réunion au sommet présidée par les chefs des trois formations politiques composant cette entité : Abdelaziz Belkhadem pour le FLN, Ahmed Ouyahia pour le RND et Bouguerra Soltani pour le MSP. A l'issue de cette rencontre qui a vu le flambeau de la présidence tournante passer du FLN au RND, l'Alliance a plébiscité Abdelaziz Bouteflika comme son candidat pour la présidentielle d'avril 2009. Si le FLN et le RND s'étaient prononcés des mois plus tôt pour que leur «machine électorale» soit mise au service de la candidature du président sortant, donnant même lieu à une sorte de «compétition» pour qui œuvrera le mieux dans ce sens, la position du MSP n'était pas connue avant ce jour. La probabilité d'une candidature de son leader n'étant pas exclue. Il reste à savoir si la mouvance islamiste aura son propre candidat au moment où il est question d'une initiative entre les formations El Islah et Ennahda pour unifier leurs rangs dans cette perspective. Après l'Alliance, des organisations de masse, telles que l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC)… viennent de rejoindre le camp des soutiens à la candidature du chef de l'Etat. Pour rappel, deux candidats se sont déclarés officiellement partants pour l'élection présidentielle : le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, et celui de AHD 45, Ali Fawzi Rebaine. La probable candidature du Parti des travailleurs (PT) en la personne de sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, n'a toujours pas été officiellement tranchée. Quant à d'éventuels autres candidatures intéressées par la bataille d'avril 2009, le proche avenir nous le fera savoir. M. C.