Le président de Khemis El Khechna revient sur le mercato d'hiver qui aura finalement été quelque peu mouvementé avec le départ et l'arrivée d'éléments susceptibles de donner un plus à son équipe : " Je dois d'abord dire que nous avons effectué à un renforcement selon les besoins de l'équipe et les moyens dont on dispose. Le coach m'a dressé une liste de joueurs que j'ai essayé de convaincre tant bien que mal tant on manque d'arguments financiers. Quant aux joueurs cédés, Atek (JSEB) et Mimi (WAB), ils ont insisté pour partir, ne voulant plus continuer, quitte à arrêter de jouer. Moi je ne pouvais pas retenir un élément contre son gré. On a ainsi géré notre marché des transferts sans trop de dégâts en réussissant à préserver toute l'ossature intacte." Voulant avoir une idée sur l'objectif de l'IBKEK pour cette phase retour, notre interlocuteur déclare : «On ne changera pas d'objectif, on va continuer à jouer pour améliorer notre classement afin de terminer parmi les cinq premiers du classement. On cherche surtout à assurer au plus vite notre maintien et à monter une belle équipe en prévision de la saison prochaine.» Moumen A. Que des regrets pour l'IBKEK ! Parti pour limiter les dégâts, l'IBKEK, qui avait à déplorer l'absence de pas moins de cinq joueurs titulaires, aura résisté jusqu'à cette fatidique série des tirs aux buts qui a souri finalement aux gars de Collo. Ainsi, le courage des Khechnis n'aura pas suffi pour arracher une qualification qui aurait été mérité eu égard de la belle prestation des capés de Seddiki. Ces derniers ont, encore une fois, manqué de chance devant les buts adverses. Pas du tout abattu par cette élimination, le driver insiste quand même sur la nécessité de recruter un attaquant : «On ne méritait pas de sortir aussi prématurément. On a fait le jeu durant la majeure partie du match mais on a manqué de réalisme. On manque terriblement de solutions offensives. Désormais, le recrutement de Younis Karim (WAR) et de Mesbah (WAB) est plus qu'urgent pour essayer de donner un peu de tonus à notre ligne d'attaque. Le président est averti il doit faire le nécessaire».