À 28 ans, Hugo Lloris, qui regardait déjà ailleurs l'an passé, n'a pas changé d'avis. Il a constaté une fois de plus cette saison l'écart qui sépare Tottenham du Big Four. Si le Français a signé un nouveau contrat de cinq ans en juillet 2014, c'était une manière pour Daniel Levy, le président du club londonien, de réévaluer le joueur au regard de son statut de cadre et vice-capitaine, mais surtout d'anticiper, à un an de la fin de son contrat, la vente future du gardien, comme il l'a fait avec Luka Modric (2012) et Gareth Bale (2013). Tottenham peut espérer au moins le double de ce qu'il a payé en 2012 (12 M€). Au sein du vestiaire des Spurs, le départ de Lloris est décrit comme un « secret de polichinelle ». La question est de savoir où il peut signer. Si son nom est cité au PSG et au Real Madrid, c'est àManchester United que pourrait se jouer son avenir. Malgré la présence de Victor Valdès, le club anglais songerait au Français pour remplacer David De Gea. (europe-mercato)